Rinaldo de Haendel d'après La Jérusalem délivrée, l'une des affiches du Festival Concerts d’Automne de Tours, doit surmonter un enjeu de rééquilibrage musical notamment suite à un changement de distribution :

“Soyons fous”, telle est la thématique de la prochaine saison de la maison lyrique clermontoise, qui programme en effet toute une série d'opéras parmi les plus populaires du genre et propres à générer un fol entrain du public (entre autres réjouissances).

Sevré de grande soirée d'opéra depuis 18 mois, le public du Clermont Auvergne Opéra renoue enfin avec le bonheur d’une représentation lyrique à l’occasion d’une nouvelle production de Lucia di Lammermoor. Un spectacle co-produit avec la compagnie Opéra Nomade, partenaire privilégié de la maison clermontoise depuis plus d’une décennie désormais.

Le Clermont Auvergne Opéra annonce sa prochaine saison placée sous le signe de la Lumière (avec la reprise des spectacles) et des Lumières (philosophiques et géographiques) :

Elena Barbalich​ et ses interprètes livrent une lecture subtile du chef d’œuvre de Verdi, malgré une distribution vocale et une direction musicale inégales.

Créée à Clermont-Ferrand en janvier 2016, la production du Barbier de Séville de Rossini portée par le Centre lyrique Clermont-Auvergne et l'Opera Nomade effectue un retour aux sources en revenant en Auvergne.

Six grands classiques (dont un réadapté pour le jeune public), et deux diptyques intriguants sont au programme de l'Opéra varois la saison prochaine :

​Il y a 150 ans, Napoléon III ordonnait la construction du Théâtre Impérial pour divertir sa Cour lors des déplacements à Compiègne. Le Second Empire n'avait plus alors que trois années à vivre et le Théâtre devait être condamné au sommeil jusqu'à la ré-inauguration de 1991. En 2016-2017, la salle de 816 places à l'acoustique remarquée accueillera une saison foisonnante.

L’opéra se donne comme un flash back d’un western à la fois spaghetti et crépusculaire, avec ses conspirateurs en cache-poussière, dont Verdi sort finalement vainqueur. La distribution des rôles de l’œuvre, particulièrement subtile, favorise, notamment en nombre, les rôles masculins, mais associe trois voix de femmes remarquablement typées.