Jessye Norman (1945-2019) Wagner, Strauss, Bartok, Schoenberg
Nos précédents épisodes dédiés à Jessye Norman montraient comment elle est devenue une référence pour la musique française, aussi bien l'opéra ancien que la mélodie intime (et La Marseillaise Bicentenaire). Dans sa langue maternelle, elle s'impose aussi du Gospel aux classiques américains (devant la Reine d'Angleterre comme le Président des États-Unis).
La chanteuse, incarnation de l'internationalisme artistique, rayonne tout aussi bien en allemand, dans toutes ses formes : intime avec le Lied, italianisant avec Elsa de Lohengrin ou aussi immense que la mort d'Isolde (Wagner), mais également dans le répertoire moderne XXe siècle avec Erwartung de Schoenberg qu'elle grave de manière inoubliable au Metropolitan Opera House de New York en diptyque avec Le Château de Barbe-Bleue de Bartok (dans la langue hongroise) en 1989.
Jessye Norman réunit même toutes ces qualités avec les Gurre Lieder de Schoenberg qui sont des mélodies, avec l'immensité de l'Orchestre post-wagnérien, par le compositeur de la modernité :
Rendez-vous demain et tous les jours prochains pour la suite de notre série en hommage à Jessye Norman (1945-2019)