Ceux qui ne fréquentent pas l’opéra assidument s’accordent sur le fait que l’opéra est un art élitiste, inaccessible. Mais d’où vient cette idée reçue ?

Le ténor malgache Sahy Ratia prend le rôle de Tonio avec La Fille du Régiment au Théâtre des Champs-Élysées début avril. Pour Ôlyrix, il revient sur son parcours, ses rôles et répertoires variés ainsi que ses projets à venir :

Accompagnées par l’orchestre Les Frivolités Parisiennes, dirigé par Giacomo Sagripanti, Nadine Sierra et Pretty Yende partagent un récital à la Philharmonie de Paris, dans une production Les Grandes Voix.

Ce concert pour la paix organisé Salle Gaveau réunit quatre chanteurs lyriques (les ténors originaires de Hong Kong Warren Mok et Samuel Huang, la soprano chinoise Bing Bing Wang et la mezzo-soprano française Marie Karall) avec l'Orchestre d'État de la Sarre (Allemagne) dirigé par Sébastien Rouland :

À l’Opéra de Massy, une trentaine d'artistes se réunissent avec talent et enthousiasme à l’occasion d’un nouveau concert solidaire organisé par le CALMS pour soutenir deux associations venant en aide aux enfants de pays en difficulté.

L’Opéra Comique offre à sa Maîtrise Populaire une production grandeur nature, mise en scène avec finesse par Laurent Pelly et dirigée avec enthousiasme par Alexandra Cravero :

La production joyeuse et aérienne du Voyage dans la lune d’Offenbach proposée par le BarokOpera dirigé par Frédérique Chauvet atterrit au Théâtre De la Mar à Amsterdam au cours de sa tournée néerlandaise.

Le concert des Talents Adami Classique (célébrant ses 25 ans) met sous les projecteurs du Bal Blomet à Paris huit musiciens : quatre instrumentistes et quatre artistes lyriques.

La Périchole d’Offenbach mise en scène par Laurent Pelly poursuit son tour de France en faisant étape en Bourgogne, avec un casting en partie renouvelé mais une même manière de séduire les oreilles autant que les zygomatiques :

L’Odéon de Marseille reprend La Périchole, opéra-bouffe d’Offenbach, dans la version en deux actes de 1868, mise en scène avec faste et humour par Olivier Lepelletier, récemment invité in loco pour La Vie Parisienne et La Veuve Joyeuse.

La Vie Parisienne d'Offenbach dans la "version originale intégrale de 1866" proposée par le Palazzetto Bru Zane poursuit sa tournée après Rouen et le TCE puis Liège dans la mise en scène de Christian Lacroix, avec cette version de concert à la distribution en partie renouvelée à la Halle aux Grains de Toulouse :

L’Orchestre Philharmonique de Marseille réunit en l’honneur du millésime 2023 les maîtres de l’opéra-bouffe et de l’opérette : Offenbach et le duo Johann Strauss (père et fils), sous la direction de Lawrence Foster avec les voix de Julia Knecht et Laurence Janot.

Au pied de la Butte Montmartre, Le Trianon accueille le spectacle No(s) Dames, un “hommage dégenré aux héroïnes d’opéra”, par le contre-ténor Théophile Alexandre et le Quatuor Zaïde, précédé d’une conférence sur les destins tragiques des grands rôles féminins dans le monde opératique.

Dans le cadre du cycle Apér’Opéra, le Chœur de l’Opéra Grand Avignon se rend à La Scala Provence (récemment inaugurée) pour un concert intitulé "De la Terre à la Lune" sous la direction d’Aurore Marchand et avec l’accompagnement au piano de Maya Berdieva.

L’Orchestre National de France, tout en rutilance et flamboyance, célèbre l’an neuf en réunissant, sous la baguette d’Enrique Mazzola, deux fines fleurs françaises de l’art lyrique : Patricia Petibon et Cyrille Dubois.

L’Opéra bouffe d’Offenbach, version Laurent Pelly, illumine l’entre-deux fêtes toulonnaise, avec panache et fantaisie, sous la baguette enchantée de Laurent Campellone (dans cette vaste co-production avec le Théâtre des Champs-Élysées, Liège, Berne, Dijon et le Palazzetto Bru Zane pour la version en trois actes de 1874, et sur des dialogues adaptés d’Agathe Mélinand).

Patchwork puisant dans l’œuvre immense de Jacques Offenbach, cette soirée organisée à la Philharmonie de Paris met en lumière des airs et duos connus et moins connus, faisant passer les spectateurs du rire aux larmes.

La Compagnie Divinopera qui se donne pour mission de "dépoussiérer l'opérette" depuis 2015 offre comme à son habitude un spectacle décapant et l'occasion à une troupe amateure de déployer son enthousiasme énergique avec un investissement constant :

Le dernier des cinq récitals de l'année “À l’heure du déjeuner” au Foyer de la Salle Favart, propose à nouveau un programme tout en amour et bonne humeur, intitulé “Nous avons fait un beau voyage” :

L’Opéra bouffe de Jacques Offenbach lance la période des fêtes à l’Opéra de Nice, par la relecture contemporaine-ébouriffée de Benoît Bénichou. Des décors aux dialogues parlés, tout rend hommage à l’irrévérence critique et joyeuse du compositeur.