Ruggero Leoncavallo fait partie du mouvement vériste. Ce courant italien qui débute vers 1880 et qui se termine dans les années 1920 dérive du naturalisme français. Il se caractérise par la volonté de décrire la réalité de la façon la plus objective possible. Dans le prologue de son opéra Pagliacci, Leoncavallo décrit le vérisme comme étant « une tranche de vie ». Nous vous présentons aujourd’hui un extrait de cet opéra : Vesti la giubba.

L’extrait est interprété par le ténor italien Luciano Pavarotti.

Canio et sa femme Nedda forment une compagnie d’artistes itinérants. Un jour, Tonio, l’ami de Canio, lui apprend que sa femme est infidèle. Elle aurait même planifié son départ le soir même. Alors qu’il se prépare à monter sur scène pour divertir le public, Canio chante sa rage et son désespoir.

Retrouvez les précédents airs de notre série sur les compositeurs italiens du XIXè :
10 - La donna e mobile - Rigoletto
09 - Un bel di vedremo - Madame Butterfly
08 - Una voce poco fa - Le Barbier de Séville
07 - Casta diva - Norma
06 - Une furtiva lagrima - l'Elixir d'amour