La donna e mobile
Verdi connut un immense succès grâce à sa trilogie populaire, composée entre 1851 et 1853, qui inclut Rigoletto, La Traviata et Le Trouvère. Le succès de ces œuvres, et de la première en particulier, réside dans leurs mélodies entraînantes et facilement reconnaissables. La donna e mobile en est l’exemple le plus célèbre, avec un air qui reste en tête et un accompagnement dansant. Face au succès annoncé de cet air, Verdi en interdit la diffusion pour préserver l’effet de surprise jusqu’à la première.
L’extrait du jour est interprété par le ténor Juan Diego Florez.
Rigoletto, le dévoué bouffon du Duc de Mantoue est assoiffé de vengeance lorsqu’il découvre que ce dernier a séduit sa fille Gilda. Par le biais du tueur à gage Sparafucile, il l’attire dans une sinistre auberge. Avant de signer son arrêt de mort, il souhaite prouver à sa fille, toujours amoureuse, qu’il n’est qu’un vil libertin. Le Duc entre, et proclame la vacuité du caractère féminin.