La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Bien qu’il ait disparu il y a plus d’un an, la patte artistique de Stefano Mazzonis di Pralafera reste bien visible : la mise en scène de Lara Sansone est d’un audacieux classicisme.

L'Opéra Royal de Wallonie-Liège réunit en diptyque Mese Mariano d'Umberto Giordano et Suor Angelica de Giacomo Puccini dans une nouvelle production maison, du 26 janvier au 6 février 2022. L'occasion de découvrir et d'explorer ces œuvres et les liens éloquents que révèle leur réunion. Plongée avec les artistes dans les profondeurs poignantes de ces drames lyriques, au féminin :

L'Opéra de Liège a maintenu activités musicales et dynamisme en streaming avec "adaptation et réinvention" malgré la crise sanitaire, même endeuillé et en hommage à son Directeur Stefano Mazzonis di Pralafera qui avait conçu cette prochaine saison sous le signe de la résilience : "brillante, variée, accessible au néophyte, alléchante pour l’aficionado, surprenante pour tous".

En parallèle à la reprise du Mariage secret de Cimarosa et aux deux soirées du Requiem de Verdi en version de concert, l'Opéra de Liège invite les plus petits à une adaptation du Cendrillon de Pauline Viardot qui joue la carte de l'interactivité.

L'Opéra de Liège ressuscite un Grand Opéra français méconnu de Verdi. L'orchestre remarquablement dirigé par Speranza Scappucci fait rayonner des voix bien campées, dans la mise en scène très fidèle à la pâte du directeur de l'institution, Stefano Mazzonis di Pralafera.

Cet Orphée aux enfers est aussi bien joué que chanté. Chacun des artistes est excellent, la mise en scène est admirable d'esprit et de trouvailles et l'orchestre remarquable rend toutes les merveilles de cette partition.