« Conduisez-moi vers celui que j’adore ». Autant que (et avant) Johann Strauss II, Offenbach est le roi de la valse ! Un exemple avec cette valse d’Edwige (par Sumi Jo) tiré du méconnu et magnifique Robinson Crusoé créé à l’Opéra Comique en 1867. 

Cet air clôture le second acte où Edwige, celle qui aime Robinson, est entourée par les sauvages sur l'île déserte dans sa poursuite après son bien-aimé qui est parti en expédition en Amérique du Sud tout seul six ans auparavant.

Conduisez-moi
Vers celui que j’adore !
Il a ma foi !
Je sais qu’il m’aime encore !
Donnez-moi mes bijoux
Il m’attend, il m’appelle,
Et je veux être belle
Pour lui, pour mon époux.
Du bal je suis la Reine.
Chacun le dit tout bas
Et la valse m’entraîne
Dans ses bras !

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