Bicentenaire Offenbach, La Périchole (1868)
La triste réalité des échecs artistiques parsemant la carrière d'Offenbach se perpétue en 1864 avec son opéra romantique en trois actes intitulé Les Fées du Rhin (Die Rheinnixen) dont la création au Hofoperntheater de Vienne le 4 février 1864 constitue une nouvelle désillusion cuisante. Cette même année, il semble revenir pourtant en grâce et compose un de ses chefs-d’œuvre : La Belle Hélène. Cet opéra-bouffe, qui réutilise la veine antique comme Orphée aux Enfers, marque le début de la collaboration fructueuse du compositeur avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Les trois comparses écriront ensemble les plus grands succès du compositeur dans le registre comique : Barbe-Bleue (1866), La vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867), La Périchole (1868) et Les brigands (1869).
La Lettre de La Périchole (1868) est un air éminemment touchant, qui emprunte en partie ses paroles à la Manon Lescaut de l’Abbé Prévost.
Crois-tu qu’on puisse être bien tendre, Alors que l’on manque de pain ? (…) Et j’aurais rendu, quelque jour, Le dernier soupir, ma chère âme, Croyant en pousser un d’amour… Je t’adore !… Si je suis folle, C’est de toi !… compte là-dessus… La Périchole, acte I, scène IX | Crois-tu qu’on puisse être bien tendre lorsqu’on manque de pain ? je rendrais quelque jour le dernier soupir, en croyant en pousser un d’amour. Je t’adore, compte là-dessus Manon Lescaut, livre premier |
Offenbach ou le rire en musique ? La preuve aussi en russe avec l’air de la Griserie par Claudia Novikova !
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