Le Festival Berlioz accueille (deux jours après le Festival de Gstaad) une version semi-scénique de La Flûte enchantée placée sous la direction musicale de Christophe Rousset à la tête de son ensemble Les Talens Lyriques et de l’Ensemble vocal de Lausanne.

Le public bruxellois s'offre l'occasion toujours rare de savourer les 5 heures (avec les deux entractes) de l’opus-testament composé par Wagner, en version de concert (forte, complexe et résolument variée) dans la grande Salle Henri Le Bœuf de Bozar :

L’Opéra Royal de Wallonie-Liège propose en ouverture de sa nouvelle saison lyrique l’intense mélodrame de Verdi, La Forza del destino, avec le chef d’orchestre Renato Palumbo et le metteur en scène Gianni Santucci, ainsi qu'un grand plateau vocal pour célébrer les retrouvailles avec son public :

L'Opéra de Liège a maintenu activités musicales et dynamisme en streaming avec "adaptation et réinvention" malgré la crise sanitaire, même endeuillé et en hommage à son Directeur Stefano Mazzonis di Pralafera qui avait conçu cette prochaine saison sous le signe de la résilience : "brillante, variée, accessible au néophyte, alléchante pour l’aficionado, surprenante pour tous".

L'Opéra Royal de Wallonie-Liège a la profonde douleur d'annoncer le décès de son Directeur général et artistique depuis 2007, Stefano Mazzonis di Pralafera, survenu ce dimanche 7 février 2021 :

"Once Upon Now" est le slogan de La Monnaie (Opéra de Bruxelles) pour une nouvelle saison, une nouvelle décennie, un nouveau programme qui nous permet de regarder vers l'avenir. "Il était une fois maintenant", bientôt en tout cas :

Nouvelle programmation à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège mais fidélité annoncée à ses valeurs : Respect pour la musique et le public en "restant fidèle aux livrets" (avec neuf opéras, de Puccini, Gluck, Bizet, Rossini, Verdi, Bellini et Delibes la saison prochaine), Ouverture "pour la redécouverte d’œuvres méconnues", le tout partagé grâce à un programme Éducatif unique :

Double événement à Liège avec le Faust de Gounod : le choix d’un metteur en scène (Stefano Poda) tout sauf traditionnel, et une prise de rôle pour Anne-Catherine Gillet (qui chante ici sa première Marguerite).

Il faudrait voir certains spectacles (au moins) deux fois, et Die Zauberflöte mise en scène par Romeo Castellucci à La Monnaie de Bruxelles fait partie de ces productions denses et parfois difficiles à comprendre. Certains l’ont haïe, criant au scandale et à la destruction de la mythique Flûte enchantée, d’autres ont défendu le génie et l'audace.

Pour son ouverture de saison 2018-2019, La Monnaie déroule le tapis rouge au génie de Romeo Castellucci, habité et mystique. Pas de rupture avec l’immense patrimoine de La Flûte enchantée, mais plutôt un dépouillement incisif, une libération de la fable initiatique en vue d’atteindre la structure fondamentale et absolue de l’œuvre :

Avec Fantasio d'Offenbach, le metteur en scène Thomas Jolly (né en 1982) revient dans sa ville natale de Rouen, celle-là même où il fonda "La Piccola Familia", compagnie de théâtre avec laquelle il conquit le public et la critique dans des projets Shakespeariens dantesques.

Œuvre maîtresse de Poulenc et synthèse magnifique de toutes les capacités de composition du grand maître du parlé-chanté, les Dialogues des Carmélites trouvent à La Monnaie une interprétation fine, d’une qualité rare. Sous la baguette d’Alain Altinoglu et l'accompagnement de l’Orchestre Symphonique de La Monnaie, une distribution principalement féminine, variée et surprenante revêt l’habit de sœurs contemplatives, donnant naissance à une version jeune, humble et résolument fidèle.