La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Dans l’optique de diversifier la programmation des Chorégies d’Orange, son Directeur Jean-Louis Grinda a choisi de programmer La Gioconda de Ponchielli. Un choix payant salué par le public du majestueux Théâtre antique.

L'Opéra d'État de Vienne propose six nouvelles productions d'œuvres très variées pour la saison 2022/23, à commencer par du Mahler avant des opéras de Wagner, Strauss, Mozart, Monteverdi et Poulenc tandis que les reprises restent modernes ou demeurent classiques (à noter également pour le jeune public, deux reprises et une nouvelle production "Outreach").

La très attendue production de "La Gioconda" de Ponchielli avec sa fameuse Danse des heures aux Chorégies d'Orange ce 6 août 2022 connaît une nouvelle Danse des solistes avec un quatrième changement dans la distribution :

La Gioconda de Ponchielli qui se déroule à Venise revient dans le théâtre de sa création à La Scala de Milan, avec certains des interprètes qui la défendront cet été aux Chorégies d'Orange :

Anna Netrebko se produit pour la première fois au Teatro San Carlo, avec le rôle-titre d'Aida dans la production historique de Mauro Bolognini, avec Ekaterina Gubanova en Amneris tandis que Yusif Eyvazov en Radamès est malheureusement indisposé ce soir :

L'Oper Frankfurt proposera 11 nouvelles productions dont 4 entrées au répertoire et une création mondiale, avec un nombre toujours grand de reprises et récitals :

​Avant de quitter Munich (remplacé par Serge Dorny) pour le Festival de Pâques à Salzbourg​ (remplaçant Peter Ruzicka), Nikolaus Bachler annonce la programmation de sa dernière saison superlative au Bayerische Staatsoper, qu'il dirige depuis 2008 :

Dans un voyage qui le mènera vers l'Inde, l'Opéra national du Rhin (Strasbourg, Mulhouse, Colmar) programme côté lyrique une création française, trois créations mondiales plus quatre nouvelles productions, une riche série de récitals ainsi que prélude, danse, midi lyrique, concert, scènes ouvertes :

La Gioconda, opéra d’Amilcare Ponchielli, rayonne sous le néon cru et dans le béton toujours gris d’Olivier Py. Carnassière et iconoclaste, la mise en scène brutale porte la beauté vocale d'une seconde distribution, entre dichotomie enivrante et dérangeante.

Marier l’univers si personnel d’Olivier Py avec celui, romantique en diable de Ponchielli et de son librettiste Arrigo Boito : tel est le pari de La Monnaie de Bruxelles, avec en prime une riche distribution, des chœurs et un orchestre superlatifs :

Turandot par Lorenzo Fiorini propose une analyse intéressante du pouvoir dictatorial et de sa subversion. Les puissances vocales de Ricarda Merbeth (Turandot), Stefano La Colla (Calaf), Cristina Pasaroiu (Liù) et Albert Pesendorfer (Timur) aident à créer un spectacle qui donne matière à réflexion.

Quel passionnant voyage vers le sud de l'Italie est offert par l'Opéra National du Rhin avec le diptyque "Cavalleria Rusticana" de Pietro Mascagni et "Pagliacci" de Ruggero Leoncavallo. Cette nouvelle production mise en scène par Kristian Frédric et dirigée par Daniele Callegari éclaire ces deux opéras d'une lumière nouvelle mais sombre, par une approche unifiant les deux compositions comme une seule pièce, en deux parties intitulées « Les labours de la souffrance » I et II.