L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L’Opéra National du Rhin livre une nouvelle production du Couronnement de Poppée de Monteverdi, portée par une distribution vocale remarquée et l’Ensemble Pygmalion sous la direction de Raphaël Pichon. La mise en scène d’Evgeny Titov fait jouer les contrastes, et ce, jusqu’à une extrême violence.

Le TCE annonce 180 levers de rideau, avec 23 opéras en concerts et oratorios, 8 productions scéniques avec même une pièce de théâtre et un spectacle musical dans une saison marquant notamment des débuts pour Cédric Klapisch, Julie Depardieu, des trilogies et tétralogies et davantage :

Dans le cadre de sa saison de concert, l’Opéra de Lyon propose le deuxième acte de Tristan et Isolde de Richard Wagner sous la baguette de Daniele Rustioni, avec deux prises de rôles, partielles mais très attendues, pour Michael Spyres et Aušrinė Stundytė​ :

L'Opéra de Paris poursuit, au lendemain de Noël, sa reprise d'Alcina (Haendel) dans la mise en scène de Robert Carsen, complétant de triples débuts maison avec une nouvelle Morgana (Elsa Benoit) très remarquée, tout comme le chef Iñaki Encina Oyón qui retrouve l'institution :

Thomas Hengelbrock insuffle de la théâtralité à cette reprise de la production de Robert Carsen, servie par un plateau homogène et engagé :

Le Theater an der Wien reprend la mise en scène signée Christof Loy du Peter Grimes de Britten avec Eric Cutler, Agneta Eichenholz et Andrew Foster-Williams, sous la baguette du jeune chef Thomas Guggeis, à la tête de l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne.

Pour sa première programmation en tant que Directeur de l'Opéra de Paris, Alexander Neef renverse les habitudes et propose au public une nouvelle voie et de nouvelles voix :

Bordeaux reprend avec succès Miranda (signifiant « celle qui doit être admirée » en latin), spectacle conçu par Cordelia Lynn (livret), Katie Mitchell (mise en scène) et Raphaël Pichon (direction musicale) autour des personnages de La Tempête de Shakespeare, sur des musiques de Purcell (à quelques exceptions près).

La grande Ariane de la soprano Lise Davidsen unifie et magnifie la lecture théâtralisante qu’offre Katie Mitchell de l’opéra-miroir composé par Richard Strauss :

À la tête du Concert Spirituel, Hervé Niquet parvient encore à nous surprendre avec le célèbre Messie de Haendel.

Le Festival d'Aix reprend cette année le Songe d'une nuit d'été de Britten, dans la mise en scène créée par Carsen il y a 24 ans. Et elle n'a pas vieilli.