Cette nouvelle production de Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc dans une mise en scène signée par Marie Lambert-Le Bihan et placée sous la direction musicale de Speranza Scappucci vient clore la saison lyrique 2022/2023 de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège :

La Monnaie de Bruxelles axe le programme de sa prochaine saison sur le thème de la fatalité, invitant justement à admirer comment les héros des opéras affrontent leur destin (une manière assurément aussi d’inviter le monde de la culture et cet art lui-même à en faire autant) :

Mélancolie, espoir, désir, désillusion, jalousie, regrets, frustration, autant de secousses émotionnelles et universelles développées dans l’opéra Eugène Onéguine (d’après Pouchkine) de Tchaïkovski, mises en scène par Laurent Pelly et à nouveau portées, par la seconde distribution bruxelloise :

La Monnaie de Bruxelles offre à son public un spectacle où la poésie prend naissance sur une scène minimaliste et millimétrée : Eugène Onéguine de Tchaïkovski d'après Pouchkine mis en scène par Laurent Pelly et dirigé par Alain Altinoglu.

24 candidats représentant 14 nationalités participeront à ce Concours, du 17 au 21 août 2022 avec ses Orchestre et Chœurs, ainsi que des solistes. L'incendie maîtrisé à l'Opéra de Liège entraîne toutefois le déplacement de ce Concours vers la salle philharmonique.

L'Opéra de Lille présente "Le Songe d’une nuit d’été" de Benjamin Britten dans une nouvelle production signée Laurent Pelly (dans le cadre d’Utopia, la 6e édition thématique de lille3000)

Sur les fauteuils de velours rouges de la maison-mère s’agitent les enfants de La Monnaie à l’occasion d’un programme bien spécial autour de La Flûte enchantée (en 1h un dimanche matin) avec le narrateur-présentateur néerlandais Filip Jordens, ainsi que quatre solistes de l'Académie maison

Le Théâtre du Capitole confie pour les fêtes au chorégraphe toulousain Pierre Rigal sa première mise en scène d'opéra : La Flûte enchantée qui ressuscite Mozart et Schikaneder dans un esprit coloré empli de symboles et de références.

La Monnaie, opéra de Bruxelles, continue de rouvrir ses portes au public, avec une deuxième distribution (deux jours après la première et le retour devant le public), pour le chef-d'œuvre puccinien qui n'avait pas été joué à la maison-mère depuis plus de vingt ans : La Tosca.

Retour aux sources lyriques, aux fauteuils rouges et à la culture vivante pour La Monnaie de Bruxelles, avec le chef-d'œuvre Puccinien qu'est la Tosca :

Le Théâtre du Capitole à Toulouse annonce sa saison 2021/2022 mettant en scène "la beauté et la noirceur du monde, la joie de vivre, la folie humaine et le miracle de l’amour, la méchanceté et la compassion, le rire salvateur et les larmes libératrices" :

Pour l’ouverture de la saison 2020/2021 et le retour aux grands fastes de la culture, l’Opéra Royal de Wallonie-Liège s’attelle à la présentation du chef d’œuvre popularissime de Puccini

Pour ouvrir cette saison 2020/2021, Stefano Mazzonis di Pralafera, le Directeur général et artistique de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, a choisi un opus des plus populaires et une distribution prestigieuse pour le porter. L’objectif était d’en faire une fête à l’occasion du bicentenaire de l’institution. Finalement, cet ouvrage symbolique célèbre également la réouverture du théâtre après l’épreuve du Coronavirus.

Le Théâtre des Champs-Elysées présente Les Petites noces, version participative destinée à un jeune public des Noces de Figaro (Mozart), servie par un plateau vocal jeune et talentueux.

La tradition est désormais bien établie et trouve toujours autant d'écho auprès d'un public familial : l'Opéra de Rouen propose un opus lyrique en français et participatif qui se rend ensuite au Théâtre des Champs-Élysées :

La mise en scène de Paul-Émile Fourny revoie le classique opus et donne l’occasion à Mireille Lebel d’incarner une Carmen électrisante sans verser dans la vulgarité. Les airs célébrissimes et envoûtants sont servis par l’Orchestre national de Metz sous la direction de José Miguel Pérez-Sierra :

À l'image de l'œuvre elle-même, "La Forêt bleue" de Louis Aubert (1877-1968) qui mélange les références musicales et littéraires (tournant autour des amours entre le Petit Poucet et Le Petit chaperon rouge), cette production tourquennoise est un écheveau d'enjeux, une forêt d'actions sur le plateau et en-dehors.

Double événement à Liège avec le Faust de Gounod : le choix d’un metteur en scène (Stefano Poda) tout sauf traditionnel, et une prise de rôle pour Anne-Catherine Gillet (qui chante ici sa première Marguerite).

El Prometeo du compositeur italien Antonio Draghi est représenté pour la première fois depuis le 22 décembre 1669, sortant de l'ombre et complété (acte III) par le talentueux Leonardo Garcia Alarcòn pour l'Opéra de Dijon, avec dans les rôles principaux l'excellent ténor Fabio Trümpy et la merveilleuse mezzo-soprano Giuseppina Bridelli :

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :