Sur proposition de Matthieu Dussouillez (et dans la cohérence des choix esthétiques et culturels qu'il nous décrit dans ses présentations de saisons en interviews), Marta Gardolińska avait décroché ce poste suite à des débuts remarqués dans la maison lyrique nationale lorraine avec la création française de George le rêveur de Zemlinsky (notre compte-rendu et notre présentation de cette production avec interview de la maestra). 

En 2022 déjà, Matthieu Dussouillez se félicitait de cette nomination (dans notre entretien toujours), évoquant : "un bilan extrêmement positif, tant pour ses interprétations que pour le travail effectué avec l’orchestre. C’est un choix que j’ai dû faire seul en pleine crise du Covid et je me réjouis de constater que l’orchestre adhère aujourd’hui à sa personnalité, son talent, sa technique, sa vision et pleinement au projet que nous portons ensemble."

Marta Gardolińska poursuivra ainsi ce parcours dans la maison Nancéienne, son mandat la menant à y diriger des concerts symphoniques et lyriques (tel ce récent programme "Poésie céleste"), et un ou deux opéras par saison. Elle a ainsi poursuivi dans le filon des créations françaises avec celle de Manru, opéra unique de Paderewski, mais aussi, dans une veine toujours créative, la récente "Création" de Haydn dans le Métavers, sans oublier les classiques même revisités : La Traviata version Sivadier (et un autre spectacle estampillé Sivadier : Carmen mais à l'Opéra du Rhin), ou encore à Nancy, Fortunio de Messager.