L'Iliade et L'Odyssée à l'Opéra, 1er épisode : La Belle Hélène
Hélène de Sparte, la plus belle femme du monde, l'équivalent humain de la Déesse de l'amour Aphrodite, est enlevée par Pâris ce qui déclenche la guerre de Troie (comme le relate Homère dans L'Iliade). L'héroïne est ici pastichée (comme tout ce monde antique) dans l'opéra bouffe du spécialiste en la matière : Jacques Offenbach. Le compositeur du XIXe siècle prend plaisir à se saisir d'une histoire Antique pour tourner sa propre époque contemporaine en dérision (rappelant aussi l'éternelle actualité des récits et des mythes).
La mezzo-soprano Gaëlle Arquez incarne ici Hélène (dirigée par le jeune chef suisse Lorenzo Viotti, mise en scène par Giorgio Barberio Corsetti et Pierrick Sorin au Théâtre du Châtelet en 2015). Cet air parle des doutes qu'une jeune femme peut avoir, des nuits passée à penser à l'amour et à la mort : anticipation de tous les tourments qui l'attendent ainsi que les Troyens et les Grecs. Elle s'adresse à la déesse romaine de l'amour Vénus et à son amant Adonis, dans un appel à l'amour, "Il nous faut de l'amour, nous voulons de l'amour !".
Rendez-vous demain pour notre prochain épisode sur L'Iliade et durant toute cette double série aller-retour avec aussi L'Odyssée