Argument
Partie I
Les armées du Roi assyrien Nabuchodonosor font le siège de la ville juive de Béthulie (« Arma, caedes, vindictae »). Leur Général, Holopherne, harangue ses troupes (« Nil arma, nil bella »). Son écuyer, Vagaus, l’avertit alors qu’une femme ennemie s’enquiert de lui (« Matrona inimica »). Juditha s’approche, rassemblant son courage au moment de marcher parmi ses ennemis (« Quocum Patriae me ducit amore »). Elle est accompagnée de son esclave Abra, qui l’encourage (« Vultus tui vago splendori »). Vagaus conduit Juditha à son maître (« Quamvis ferro, et ense gravis »). La jeune femme implore la pitié d’Holopherne pour son peuple (« Quanto magis generosa »). Séduit, Holopherne accepte à condition qu’elle reste auprès de lui (« Sede, o cara »), ce à quoi Juditha se résout (« Agitata infdo flatu »). Le Général ordonne qu’un banquet soit dressé pour son invitée : Vagaus s’empresse d’exécuter son ordre (« O servi volate »). Juditha invite sa fidèle Abra à l’y suivre (« Veni, me sequere fida »), ce que cette dernière accepte (« Fulgeat sol frontis decorae »). Les voix de Judée prédisent son triomphe (« Mundi Rector de Caelo micanti »).
Partie II
Le prêtre Ozias prédit la victoire de Juditha, soutenue par le dieu d’Habraham (« O Sydera, o stellae »). Pendant ce temps, Holopherne déclare son brûlant amour à Juditha (« Nox obscura tenebrosa »), qui lui rétorque que seul Dieu mérite une telle adoration (« Transit aetas »). Holopherne la retient prêt de lui (« Noli o cara tè adorantis ») et sombre dans l’alcool (« Piena nectare non mero »). Alors que Juditha devise sur ses espoirs de paix (« Vivat in pace »), Holopherne s’endort, saoul. Vagaus laisse Juditha seule avec le Général (« Umbrae carae, aurae adoratae »). Abra part aussitôt s’assurer que personne ne dérangera sa maîtresse (« Non ita reducem »). Restée seule, Juditha rassemble son courage et frappe le Général (« In somno profundo »). Abra paraît et se réjouit de la chute du tyran (« Si fulgida per te »). Les deux femmes s’enfuient. Lorsque Vagaus découvre le crime, il appelle ses troupes à la vengeance (« Armatae face, et anguibus »). Le prêtre Ozias, quant à lui, loue le Seigneur pour le triomphe de Béthulie (« Gaude felix »). Le peuple se joint à lui (« Salve invicta Juditha formosa »).