La nouvelle saison de l’Opéra d’État de Vienne va de Mozart à Ligeti, avec de nouvelles mises en scène signées Tatjana Gürbaca (Le Triptyque de Puccini), Jan Lauwers (Le Grand Macabre de Ligeti), Claus Guth (Turandot), Jossi Wieler et Sergio Morabito (Lohengrin), Barrie Kosky (Così fan tutte) et Damiano Michieletto (Animal Farm d’Alexander Raskatov) notamment sous la direction de Philippe Jordan, Pablo Heras-Casado, Franz Welser-Möst et Simone Young :

Après Don Giovanni en 2021, le metteur en scène Barrie Kosky et le directeur musical Philippe Jordan continuent de revisiter le cycle Mozart-Da Ponte dans son berceau de l'Opéra d'Etat de Vienne :

Le dernier opéra de Rimski-Korsakov, donné pour la première fois au Festival d’Aix-en-Provence, vient clôturer la programmation d’une édition 2021, placée sous le signe du mélange entre les genres, les styles et les affects.

L’Opéra de Lyon a présenté sa production du Coq d’Or mis en scène par Barrie Kosky (dernière production de l’ère Dorny) devant un public de professionnels, empêché de recevoir ses spectateurs par l’occupation du théâtre.

Le légendaire Festival de Salzbourg, créé en 1920 et devenu la référence dans le monde lyrique, voire musical et culturel, célèbre sa 100ème édition avec un programme stellaire : chaque production multiplie les grands noms, entre Netrebko, Tézier, Bartoli, Domingo, Alaimo, Bob Wilson, Warlikowski, Castellucci & Currentzis, entre nombreux autres.

Comme chaque année, le concours de chant lyrique le plus réputé au monde, Operalia, fondé par Placido Domingo en 1993, présente une quarantaine de candidats majeurs et âgés de moins de 32 ans, en provenance du monde entier.

Voici la curieuse histoire d'un opéra aussi lié à la France qu'à l'Autriche. Il y a 125 ans très exactement était créé au Wiener Hofoper (l'ancien nom du Staatsoper : l'Opéra d'État de Vienne) le chef d’œuvre de Jules Massenet, compositeur français, sur un sujet allemand et en langue allemande. Il revient aujourd'hui en langue française pour son cinquième quart de siècle dans la maison qui l'a vu naître. Un délicieux cadeau du Staatsoper quand vient nous réveiller le souffle du printemps. La première et la plus célèbre version du Werther de Massenet est pour ténor, mais une version pour baryton a été créée dès 1902 (10 ans après l'originale). C'est cette mouture, plus sombre, qu'interprète ici Ludovic Tézier à Vienne.