Depuis sa création en 2005, cet événement permet de diffuser la musique classique -en particulier le répertoire chambriste et pour piano- en territoire rural, s’adressant directement au public bourguignon tout en conjuguant exaltation musicale et (re)découverte du patrimoine culturel et architectural local. Comme de tradition, l’événement rayonne sur la première semaine du mois d’août, proposant 13 concerts à la douzaine ponctués de visites patrimoniales organisées en partenariat avec les acteurs du territoire (pour cet événement dont une partie des bénéfices est reversée chaque année aux associations des églises romanes qui l’accueillent).

Et le festival propose de surcroît une série d’activités ludiques et conviviales -promenades, repas et temps musicaux gratuits- au cours desquelles le public aura l’occasion de profiter de l’été, de se réunir et d’échanger. Le jeune public bourguignon participera aussi à l’exaltation de la musique classique : un atelier musical ainsi qu’un concert seront adressés aux enfants de moins de 12 ans et aux groupes des centres de loisirs du territoire.

L’essentiel de la programmation du Festival met à l’honneur et se voit portée par un cercle d’interprètes fidèles, dont les noms reviennent ainsi au fil des événements de cette édition de 2023 : les pianistes Juliana Steinbach et Emilly Alberto accompagneront les violoncellistes Éric-Maria Couturier, Guillaume Martigné, Vinicius Eliézer Lins et/ou Estelle Revaz, les altistes Sascha Bota et Marie de Roux ainsi que les violonistes Hugo Ticciati, Sébastien Surel et Laura Vaquer dans des formations à géométries variables.

Et ces géométries seront des plus variées durant ce Festival, à commencer par les instruments seuls qui auront l’occasion de faire découvrir leur répertoire : Juliana Steinbach interprétera les œuvres pour piano de Bach et de Beethoven dans un récital -qui ouvrira d’ailleurs les festivités musicales à l’église de Mazille après une visite-, et Bach sera encore à l’honneur au violon, comme au violoncelle. Le clavecin aura lui-aussi son concert dédié lors du récital de Bruno Procopio, qui jouera du Carvalho, Couperin, d’Anglebert, Forqueray et Rameau.

Les instruments se marieront également en duo, notamment violoncelle et piano dans les concerts “Duos Romantiques” et “Héroïsmes”, comme en trio, quatuor et quintette pour piano et cordes (en concert “Chants de l’âme”) et même sextuor pour “Clairs Obscurs”.

Certains de ces artistes en ensembles seront rejoints par la contrebasse d’Olivier Droy dans une version pour septuor à cordes des Métamorphoses de Strauss et dans le quintette pour piano et cordes La Truite de Schubert.

La voix de Marine Viotti sera à l'honneur d’un concert de gala UnisSONS visant à fédérer les différents publics -notamment les jeunes et les personnes en situation de handicap- autour de la musique classique et du festival.

Le trio Enelka -composé de Quentin Rey à l’accordéon, Nils Bull au violon et Louis Fatus au violoncelle- interprétera des œuvres de Bach, Bizet, Mendelssohn et Galliano lors d’un concert de musique de chambre en plein air dans le parc du Château de Digoine. Dans un autre style, les répertoires français et brésilien seront réunis et célébrés au violoncelle et au piano lors de deux concerts "De Paris à Rio" et "De Rio à Paris", qui auront lieu à l’église Bois-Sainte-Marie : là où le quatuor tchèque Pražák animera le double-concert en soirée de clôture, un double programme Haydn-Brahms et Schubert-Brahms.

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