Une nouvelle fois, la programmation se propose de faire découvrir la musique classique dans un panel d’époques et de styles le plus large possible afin de satisfaire tous les goûts et d’élargir l’horizon du public à un répertoire plus vaste. Pour ce format de concert concentré et accessible (en 35 minutes pour quelques euros), le Festival privilégie la musique de chambre en petites formations instrumentales et/ou vocales.

La première semaine de festivités met ainsi à l’honneur les duos, avec les sœurs Huang accompagnées par les Young Belgian Strings sous la direction de Dirk Van de Moortel dans le double concerto d’Atterberg et guise d’ouverture, avant les voix de Consuelo Jerí et Marie-Juliette Ghazarian respectivement accompagnées par la guitare de Marino Martínez dans des chants quechuas du Pérou et par le pianiste Lionel Bams dans des airs de Poulenc, Milhaud, Debussy et Berlioz, ainsi que les duos instrumentaux violoncelle avec violon ou piano dans le répertoire sonate de Vierne et Jongen.

La deuxième semaine propose une traversée dans le temps avec les œuvres de Schönberg par l’ensemble Fractales et la soprano Sarah Defrise, puis Lully, d’Anglebert, de Blamont et Charpentier par la mezzo-soprano Lucile Richardot et Jean-Luc Ho au clavecin, Charpentier également interprété par l’ensemble Les Surprises, Beethoven par le septuor Wolf, ainsi que Bach et Telemann par le trio Lingua Franca et la soprano Lore Binon.

Une troisième semaine consacrée au piano mettra à l’honneur le répertoire de Poulenc, Grieg, Beethoven, Debussy, Chopin et Scriabine sous les doigts de Dominique Cornil, Eliane Reyes, Matthieu Idmtal, Valère Burnon et Anaïs Cassiers.

La dernière semaine de juillet sera consacrée aux ensembles : s’y feront entendre l’ensemble Canticum Novum dans un programme de musique traditionnelle orientale, Les Abbagliati avec Marieke Van Ransbeeck à la musette dans un répertoire français de la première moitié du XVIIIe siècle, Vandalia dans la musique vocale du siècle d’or en Espagne, Harmonia Sacra sous la direction de Yannick Lemaire dans des cantiques et vêpres du XVIIe siècle ainsi que l’ensemble vocal de l’Abbaye de la Cambre dirigé par Anthony Vigneron dans des psaumes et motets de Mendelssohn.

La musique de chambre sera de retour avec le quatuor Danel et Jean-Luc Votano à la clarinette, les ensembles Clematis et Agamemnon ainsi que les duos formés par Frédéric d’Ursel et Cindy Castillo (violon / orgue) et Marion Martineau et Atsushi Sakaï (basses de viole) dans un répertoire européen du XVIIe siècle. Sur cette même lancée du mois d'août, le Conservatoire royal de Bruxelles accueillera le Quatuor Ardeo pour du Mendelssohn, l’ensemble Revue Blanche dans un cycle de mélodies dédiées à Misia Sert ("pianiste, égérie et mécène de nombreux poètes, peintres et musiciens… surnommée « Reine des salons parisiens »"), Sadie Fields au violon et Luca Piovesan à l’accordéon dans un programme mêlant Piazzolla et Vivaldi, les sœurs Jenlis à la harpe et au violon dans une série de musiques celtiques et le violoncelliste Martijn Vink dans la sonate pour violoncelle seul de Kodály.

La semaine du 14 au 18 août sera consacrée aux quatuors : s’y produiront les quatuors à cordes Voce, Alfama et Akhtamar dans la musique de Mozart, Debussy, Mendelssohn, Leterme et Beethoven, ainsi que le quatuor vocal O!BOY dans le répertoire vocal américain du XXe siècle.

La semaine suivante à l’intitulé thématique “Place aux jeunes” verra défiler le trio Malatya et le Nereus Quartet dans les œuvres romantiques de Brahms et Schumann, Tom De Beuckelaer et Manuel Sanguino Guzman dans les deux suites pour deux pianos de Rachmaninov, le trio Susato dans un répertoire ukrainien du XXe siècle et les quatre tessitures de saxophones réunies dans l’Igra Quartet dans un programme d'œuvres de Desenclos, Jongen et Piazzolla.

La dernière semaine accueillera l’ensemble La Française dans des motets de Jean-Joseph Mouret, la mezzo-soprano Coline Dutilleul accompagnée par Aline Zylberajch au pianoforte et Pernelle Marzorati à la harpe dans une série de Romances et airs d’opéra comme "Au Salon de l'impératrice Joséphine", le St. George Quintet dans La Truite de Schubert et le Chœur de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec la soprano Jodie Devos et le baryton Philippe Estèphe sous la direction d’Anthony Vigneron dans Un Requiem allemand de Brahms.

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