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Sanson 10/10/16
Sanson et Dalila , enfin de retour à Paris ! A la m e s , nous avions eu un Michelietto nettement plus inspiré l'an dernier avec son Barbier ( le fameux immeuble en rotation !) . Ici , transposition contemporaine plutôt ratée ( je dirais : comme souvent !) . Un décor horizontal sur 2 plans, avec à l'étage un penthouse aux larges baies vitrées comme antre de Dalila au 1er , qui descend au rdc au second pour repartir à l'étage au 3eme ! La M e s prend par ailleurs des libertés avec le conte biblique originel : Sanson se coupe lui même les cheveux ( curieux acte de soumission ) .Et c'est Dalila qui s'immole à la fin , emportant le "temple" qui s'embrase dans un très bel effet . On retrouve les éternels miliciens à mitraillettes en guise de Philistins ( cela devient lassant !!). Qui au 3eme se retrouvent embarqués dans une rave partie plutôt grotesque ! Côté interprétation, Antonenko est plutôt décevant et peu crédible en un Sanson bedonnant, à la diction incertaine et manquant de nuance dans son timbre . Meilleur au 3eme toutefois quand il redevient vulnérable.Magnifique Anita Rachvelishvili en Dalila à la voix chaude , puissante et ronde à la fois. Superbe dans le grand air "mon cœur s'ouvre à ta voix"! Les second rôles sont globalement bons , surtout Silins (le grand prêtre). Et par dessous tout , les chœurs sont sublimes ( au 1er particulièrement) . À la baguette, un Jordan égal à lui même valorisant parfaitement la merveilleuse partition de Saint-Saens ! Bonne soirée quand même , public en liesse .