Argument
Acte I
A l’Auberge du Cheval blanc, Kathi se fait gronder par son fiancé Piccolo, qui la soupçonne de le tromper (« Wolfgang est sur terre »). Leur conversation est toutefois interrompue par l’arrivée de touristes qui repartent aussitôt (« Allons ! Garçons ! Déjeuner ! »), bien que le maître d’hôtel Léopold cherche à les retenir (« Ah ! Mesdames et Messieurs »). Ce dernier déclare sa flamme à sa patronne Josépha, qui le rejette sans ménagement (« Pour être un jour aimé de toi »). De fait, Maître Guy Florès, un client dont elle est éprise, doit arriver sous peu à l’auberge : chacun se prépare à l’accueillir comme il se doit (« Nous sommes les servantes »). Mais c’est Napoléon Bistagne et sa fille Sylvabelle qui paraissent. Léopold découvre que ce nouveau client est en conflit juridique avec un certain Célestin Cubisol, justement représenté par le Maître Guy Florès dont Josépha est éprise et décide de tirer profit de cette situation. A peine le père et sa fille sont-ils installés que paraît ce fameux Maître Guy Florès, guidé par l’amour de Josépha (« La bonne auberge du Cheval-Blanc »). Léopold, jaloux, organise un rendez-vous entre l’avocat et la fille de Bistagne, Sylvabelle, espérant détourner Florès de Josépha (« O ma vache, ma belle vache »). La demoiselle ne laisse en effet pas le juriste insensible (« Tout bleu »).
Le lendemain, le marché bat son plein (« Nous avons de belles et bonne choses ») : Josépha n’y pense qu’à Guy Florès et aux présents qu’elle pourra lui faire (« Ce frais bouquet de fleurs des bois ») ce qui irrite Léopold. Agacée, Josépha congédie son maître d’hôtel, qui se promet tout de même un bel avenir (« Adieu, Adieu »). Guy Florès, de son côté, n’a d’yeux que pour Sylvabelle (« Je vous emmènerai sur mon joli bateau »). Alors que Bistagne apprend le renvoi de Léopold, Josépha lui vend les attraits du pays tyrolien (« Enchantement de la saison »), ce que l’assemblée vante en chœur (« Le monde est beau »).
Acte II
Bistagne apprend l’arrivée imminente de Célestin Cubisol, l’homme qui l’a trainé devant les tribunaux. Ce dernier se vante de plaire aux femmes (« On a l’béguin ») et tente de séduire Clara, une jeune femme rencontrée dans le train (« Mais quand paru le mois de mai »). De son côté, Florès et Sylvabelle sont bel et bien amoureux l’un de l’autre (« Mon chant d’amour est une valse »).
Le Conseil municipal annonce, à la surprise générale, l’arrivée imminente de l’Empereur. Léopold se présente à la réunion, totalement ivre (« Il est un p’tit peu chlass »). Mais il voit immédiatement le parti qu’il peut tirer de ce nouveau développement : Josépha, ne pouvant recevoir l’Empereur sans maître d’hôtel, le réintègre. Lorsque l’Empereur arrive (« O ma patrie, terre chérie »), Léopold l’accueille donc, maladroitement. Mais Josépha parvient à rattraper la situation (« Oubliez l’audace de cet exalté »). L’assemblée reproche son attitude au maître d’hôtel (« Monsieur Léopold, qu’avez-vous fait là ? »).
Le lendemain, alors que l’Empereur se réveille à peine (« Plus bas, plus bas »), Josépha comprend amèrement que Florès est désormais épris de Sylvabelle (« Ainsi va la vie ») : elle se fait une raison et se résous à épouser Léopold. Un triple mariage se prépare donc, Florès épousant Sylvabelle, résolvant au passage le conflit entre Bistagne et Célestin Cubisol, qui se lie quant à lui à Clara (« Au joyeux Tyrol »).