Argument
Acte unique
La bergère Colette se désespère d’être délaissée par son amant Colin (« J'ai perdu tout mon bonheur ») : elle décide de consulter un Devin pour connaître l’avenir de son couple. Ce dernier lui confirme l’infidélité de Colin, mais lui promet de lui ramener son amant, qui l’aime toujours. Déplorant l’attitude de ce dernier (« Si des galants de la ville »), elle accepte de feindre de ne plus aimer le coupable, comme le lui conseille le Devin (« L'amour croît, s'il s'inquiète »). A Colin, le Devin fait croire que Colette le délaisse, ce que Colin refuse d’abord de croire (« Non, Colette n'est point trompeuse »). Finalement pris de remords, le berger consulte le Devin pour apprendre comment reconquérir sa bien-aimée. Résolu à lui être enfin fidèle, il renonce pour elle à ses rêves de fortune (« Je vais revoir ma charmante maîtresse »).
Lorsque Colin retrouve sa bergère, il lui déclame son amour, mais Colette feint de ne plus l’aimer (« Tant qu'à mon Colin j'ai su plaire »). Mais n’y tenant plus, elle lui pardonne : les deux amants se jurent fidélité (« À jamais Colin t'engage »). Ravi de son stratagème, le Devin appelle les villageois à célébrer cette réconciliation (« Venez, jeunes garçons »). Ces derniers festoient (« Colin revient à sa bergère »). Colin réaffirme l’amour qu’il porte à son aimée (« Dans ma cabane obscure »). Le Devin chante les vertus de l’amour, bien vite rejoint par Colin et Colette (« L'art à l'amour est favorable »). Cette dernière, soulagée par la tournure prise par les événements, exalte son bonheur (« Avec l'objet de mes amours », « Quand on sait bien aimer ») et invite également le village à la fête (« Allons dans sous les ormeaux »).