Argument
Acte I
Minos, le fils de Zeus et roi de Crète, a conquis Athènes et réclame comme tribut que sept garçons et sept filles lui soient envoyés chaque année, afin de nourrir le Minotaure, Monstre enfermé dans un labyrinthe, né de l’amour illégitime (inspiré par Poséidon) entre sa femme et un taureau. La foule des athéniens est atterrée (« Le cruel roi Minos délire »).
L’ingénieux et téméraire Thésée décide alors d’aller affronter le Monstre, en compagnie des treize autres jeunes athéniens sacrifiés (« Pourquoi ces clameurs ? Pourquoi ces cris ? »). Mais sa mère est prise d’effroi et le conjure de renoncer à son dangereux projet, tandis que les jeunes sacrifiés lui rappellent sa promesse (« Thésée, fais marche arrière ! »). Thésée, fidèle à sa promesse, embarque sur la mer agitée, regrettant toutefois les larmes amères de sa mère (« Ces vagues vont et viennent »). Les athéniens regardent le navire quitter le port et s’éloigner (« Regardez comme ils sont loin »).
Acte II
Les quatorze athéniens arrivent en Crète, au seuil de l’antre du Minotaure. Ils pénètrent dans le labyrinthe, dont s’échappent des relents nauséabonds (« Nous voici à la porte du péril »). Dédale, qui a conçu le labyrinthe, apparaît alors, se plaignant de son sort : il a été condamnée par Minos à errer sans cesse dans le labyrinthe, pourchassé par le Monstre (« Toujours avec un coup d’avance »). Il aperçoit alors le groupe d’athéniens (« Qui va là ? C’est Thésée »). Thésée lui demande de le conduire au cœur du labyrinthe, lui promettant la liberté en échange de son aide (« Tu es libre si tu nous emmènes »). Guidés par Dédale, les athéniens parviennent jusqu’au Minotaure. Thésée le défie sous l’œil de ses protégés et sort vainqueur du combat (« Attend, c’était quoi ? »). Thésée presse ses camarades de retourner au bateau (« Vite, vite, repartons vite au bateau »).
A Athènes, les familles des quatorze enfants scrutent l’horizon, désespérant de voir revenir les jeunes gens, lorsqu’ils aperçoivent le navire de Thésée à l’horizon (« Là, là, un tout petit point blanc »). Les jeunes athéniens rejoignent finalement leurs familles : après l’angoisse vient la lumière de l’espoir.