Argument
Acte I
Dans le palais de Westminster en 1587, les courtisans attendent la Reine Elisabeth qui doit épouser le Roi de France afin d’unir les deux pays (« Qui si attenda »). Mais le cœur de la Reine est occupé par un autre, Leicester (« Sì, vuol di Francia il Rege »). Deux conseillers, Giorgio Talbot et Lord Cecil, s’opposent sur le sort qui devrait être réservé à Marie Stuart, emprisonnée, le premier défendant sa libération et le second plaidant pour éliminer une potentielle rivale (« In tal giorno di contento »). Leicester entre alors : la Reine lui demande de prévenir l’ambassadeur de France qu’elle accepte l’offre de mariage. Resté seul avec lui, Talbot donne une lettre de Marie Stuart à Leicester, par laquelle elle lui redit l’amour qu’elle lui porte et qu’il partage : il jure de donner sa vie pour la libérer (« Hai nelle giostre, o Talbo »). La Reine Elisabeth le surprend et le confronte : Leicester lui avoue les sentiments qu’il nourrit pour Marie Stuart, provoquant sa fureur. Elle accepte pourtant de la rencontrer (« Sei tu confuso? »).
Acte II
Dans le parc du Château de Fotheringay où elle est retenue, Marie Stuart se promène avec sa nourrice Anna Kennedy, quand la Reine Elisabeth est annoncée (« Allenta il piè, Regina »). Leicester paraît et la supplie de se montrer conciliante, afin d’obtenir sa libération (« Ah! non m'inganna la gioia »). A contrecœur, Marie Stuart se présente devant la Reine. Mais cette dernière, dont la haine est excitée par Lord Cecil, envenime la conversation jusqu’à pousser Marie Stuart dans ses retranchements : la captive la qualifie de « fille impure de Bolena ». Son sort est scellé (« Qual loco è questo? »).
Acte III
Lord Cecil convainc la Reine Elisabeth, pourtant encore hésitante, de signer l’arrêt de mort de Marie Stuart (« E pensi? e tardi? »). Leicester paraît alors, et supplie désormais en vain la Reine d’épargner sa bien-aimée (« Regina! A lei s'affretti il supplizio »).
Dans sa prison, Marie Stuart rumine sa dispute avec Elisabeth quand Lors Cecil lui annonce sa condamnation à mort. Elle se confesse alors à Talbot, regrettant que ses amours aient mené à la mort de son mari Henry Stuart et de son amant David Rizzio. Elle réfute en revanche toute implication dans la conspiration de Babington, qui visait Elisabeth (« Quando di luce rosea »).
Dehors, le supplice se prépare et les partisans de Marie Stuart se rassemblent (« Vedeste? Vedemmo »). Marie Stuart les rejoint et prie avec eux (« Deh! Tu di un'umile preghiera »). Lord Cecil vient annoncer que l’heure de l’exécution a sonné : avant de rejoindre son bourreau, Marie Stuart pardonne à sa condamnatrice (« D'un cor che muore reca il perdono »). Alors que Leicester la rejoint, elle émet un dernier vœu, de paix et d’union pour l’Angleterre, avant de marcher à l’échafaud (« Ah! se un giorno da queste ritorte »).