I. Villanelle

Le titre vient du latin villanus qui signifie paysan et de l'italien villanella qui est une petite poésie pastorale, bucolique. Elle est aussi une danse et une mélodie, traitant (comme dans cette mélodie) du printemps, de l'amour. Le contexte paysan permet une musique légère, sautillante.

 II. Le Spectre de la rose

Longue métaphore, où l'auteur et compositeur, se comparent à une rose fanée -comme l'amour- que portait la bien-aimée au bal, et s'en réjouit. Le contexte festif et tragique (la figure fréquente du bal triste) permet une danse nostalgique.

 III. Sur les lagunes

Grande lamentation romantique : "Ma belle amie est morte, Je pleurerai toujours". Le contexte maritime ("Ah ! sans amour, s'en aller sur la mer !") permet une musique ternaire, associée traditionnellement au mouvement marin.

 IV. Absence

Mélodie de séparation appelant à la réunion ("Reviens, reviens, ma bien-aimée !"). Ce contexte permet de grands crescendi expressifs.

 V. Au cimetière : clair de lune

L'émotion redevient feutrée, tout en continuant d'accroître son intensité. La musique sonne le glas.

 VI. L'Île inconnue

Enfin, l'optimisme revient, avec l'utopie (littéralement : un autre lieu). "Dites, la jeune belle, Où voulez-vous aller ? La voile enfle son aile, La brise va souffler !"