Les Cloches de Corneville (commune normande) résonnent dès l'ouverture de cet opéra-comique, le plus célèbre de ceux composés par Robert Planquette. Le livret est signé Clairville et Charles Gabet, la création eut lieu en 1877 au Théâtre des Folies-Dramatiques, mais l'opus aura bien vite et bien longtemps un grand succès de l'autre côté de l'Atlantique et de la Manche (traduit en The Chimes of Normandy aux USA et The Bells of Corneville en Angleterre).

Les Folies-Dramatiques étaient spécialisées dans ce répertoire avec notamment les œuvres de Louis-Auguste-Florimond Ronger (Hervé) et Charles Lecocq. Les Cloches de Corneville succèdent d'ailleurs à l'affiche à La Fille de Madame Angot.

Dans cette histoire située au XVIIe siècle en Normandie, les Cloches doivent sonner au retour des seigneurs de Corneville : le marquis est parti en confiant son domaine et ses biens au fermier Gaspard (qui prétend que le château est hanté pour se l'accaparer et fait même croire à Germaine, fille du comte de Lucenay, qu'elle est sa nièce).

Voici deux enregistrements en intégralité.
Une version de référence captée en 1973 avec Mady Mesplé (dans le rôle de Germaine - notre hommage à cette cantatrice récemment disparue), Christiane Stutzmann (Serpolette), Bernard Sinclair (Henri de Corneville), Charles Burles (Grenicheux), Jean Giraudeau (Bailli), Jean-Christophe Benoit (Gaspard), Annie Tallard (Gertrude/Nanette), Arta Verlen (Catherine/Suzanne), Jean Bussard (Cachalot), Chœur et Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, direction Jean Doussard.

et la restitution amateure de 4 mois de travail par la classe de chant du Conservatoire de Sarreguemines :