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Nuremberg, été 1835 : dans une taverne, une joute vocale oppose Richard Wagner à un menuisier chanteur, et dégénère en échauffourée. Le décor de « Die Meistersinger » est en somme déjà planté. Marienbad, été 1845 : en puisant dans l'Histoire de la littérature poétique nationale des Allemands, ainsi que dans une biographie du cordonnier et poète Hans Sachs (1494-1576), le compositeur esquisse le canevas d’un pendant satirique de Tannhäuser. Venise, automne 1861 : visitant l’Accademia avec les Wesendonck, il tombe en arrêt devant L’Assomption du Titien et décide de s’atteler à l’écriture de « Die Meistersinger » – opéra dont il ne vint à bout que six ans plus tard. Avec un sens de l’autodérision qui ne lui est pas d’emblée associé, il mêle exercice de styles et manifeste esthétique, à la gloire du « noble et saint art allemand ! » Au-delà d’un nationalisme que Thomas Mann qualifiera de « spiritualisé », l’unique comédie de la maturité de Wagner lie l’aspiration à la nouveauté à une nécessaire persistance des traditions, traçant de l’artiste, dédoublé dans les figures de Sachs et Walther von Stoltzing, un autoportrait en sage autant qu’en audacieux. Après un remarquable Parsifal au Festival de Bayreuth en 2012, Philippe Jordan retrouve le metteur en scène Stefan Herheim pour la première production de Die Meistersinger von Nürnberg à l’Opéra de Paris depuis plus d’un quart de siècle.