L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L’Opéra national de Lyon annonce une nouvelle saison mettant l’accent fort sur la modernité et le beau chant lyrique : dans son esprit d’innover pour tous.

Créée en 1807 à Paris, "La Vestale" demeure l’œuvre la plus connue -ou la moins oubliée- de Gaspare Spontini. Grâce à l’expertise du Palazzetto Bru Zane, il est maintenant possible de l’écouter jouée sur des instruments d’époque, sous la direction du chef Christophe Rousset.

Le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence annonce sa 76ème édition, avec 7 opéras (dont 5 mis en scène, dont une création mondiale) ainsi que deux productions de théâtre musical.

L’Opéra de Toulon déploie sa saison hors-les-murs pendant les travaux de son théâtre historique. Le Rigoletto de Verdi s'installe ainsi dans la salle du Zénith, dans une lecture chorégraphique signée Richard Brunel, sous la baguette de Valerio Galli :

L'Opéra de Paris reprend la mise en scène de La Bohème (Puccini) placée par Claus Guth dans un vaisseau spatial et sur un astre lunaire, le scandale de sa première série en 2017 faisant place à un accueil mitigé, chaleureux pour Ailyn Pérez et Joshua Guerrero dans les rôles principaux sous la direction de Michele Mariotti :

Alors que Noël approche à grands pas et que la période des fêtes sonne l'appel de beaux moments en famille, La Monnaie de Bruxelles donne en création mondiale l'ultime opéra de feu Philippe Boesmans (1936-2022) : "On purge bébé" d'après Feydeau, opus empreint d'une certaine nostalgie et empli d'une audace bien particulière pour des adieux espiègles.

L’Opéra de Rouen Normandie présente en ouverture de saison la version de Rigoletto de Giuseppe Verdi conçue par Richard Brunel et immergée dans le monde actuel de la danse avec ses jalousies, ses transports et ses drames.

Le compositeur Pascal Dusapin crée au Grand Théâtre de Provence son nouvel opéra, Dantesque (d’après “La Divine Comédie” et “Vita Nova”) avec un orchestre aux sonorités d’outre-tombe électrisé par un plateau vocal survolté.

Thierry Escaich revient à Lyon où il créa son premier opéra en 2013 ("Claude" sur un livret de Robert Badinter) pour y créer cette fois "Shirine" sur un livret de l'écrivain franco-afghan Atiq Rahimi (Prix Goncourt 2008) d'après Nizami Ganjavi (poète perse du XIIe siècle), contant l'union du roi de Perse et de la princesse d'Arménie, dans un opéra mariant l'Orient et l'Occident

Pour sa troisième mise en scène verdienne, Richard Brunel propose un concept à la fois stimulant et opérationnel, porté par une belle distribution :

L’Opéra de Rouen Normandie accueille pour sa réouverture une production exigeante du Simon Boccanegra de Giuseppe Verdi le temps de trois représentations :

Le public peut enfin retrouver les lieux de culture vivante à partir de ce 19 mai et les théâtres ont annoncé leur programme de reprise jusqu’à la fin de cette saison 2020/2021. Panorama des programmations à travers la France, ville par ville, opéra par opéra :

L'Opéra de Rouen annonce deux concerts surprises en juin et une nouvelle saison prochaine au riche programme lyrique : bel canto italien, romantisme et classicisme allemand, légèreté et drame français.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

L’Opéra de Dijon programme Simon Boccanegra de Verdi dans une mise en scène théâtrale de Philipp Himmelmann et sous la baguette inspirée de Roberto Rizzi Brignoli.

Les nouveaux interprètes offrent à Bastille​ une prestation vocale incomparable par rapport au "Cast A", mais, comme pour les précédentes représentations et comme à l'époque des grands scandales au théâtre, la mise en scène de Claus Guth soulève toujours une lutte bruyante parmi le public entre les quolibets et les bravi, entre les huées et les applaudissements.

Cette nouvelle mise en scène de La Bohème située par Claus Guth dans un vaisseau spatial s'écrasant sur une planète lunaire provoque un raffut intergalactique parmi le public, mais offre un triomphe aux musiciens (malgré des éléments inquiétants).