Quatre nouvelles voix rejoignent la deuxième saison de la nouvelle troupe d’artistes lyriques, relancée l’année dernière par l’Opéra de Paris : Vartan Gabrielian, Margarita Polonskaya, Amin Ahangaran et Maria Warenberg rejoignent quatre artistes qui restent, tandis que trois s’en vont.

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

La dernière représentation de "La Traviata" de Verdi reprise dans la mise en scène 2.0 de Simon Stone avec une héroïne devenue égérie des réseaux sociaux est portée par Lisette Oropesa, qui vient sauver le spectacle et se voit acclamée par l’Opéra de Paris.

L’Opéra de Paris reprend La Traviata de Verdi dans la mise en scène de Simon Stone avec une distribution vocale qui déclenche les passions du public de l’Opéra Bastille : Nadine Sierra, René Barbera et Ludovic Tézier.

Créée en 1807 à Paris, "La Vestale" demeure l’œuvre la plus connue -ou la moins oubliée- de Gaspare Spontini. Grâce à l’expertise du Palazzetto Bru Zane, il est maintenant possible de l’écouter jouée sur des instruments d’époque, sous la direction du chef Christophe Rousset.

Si plusieurs cantatrices de grand talent -Tamara Wilson, Iréne Theorin et Anna Pirozzi- se succèdent dans le rôle-titre de Turandot pour assurer les 13 représentations prévues de l’ouvrage à l'Opéra de Paris, les personnages de Calaf et de Liu sont tenus successivement par Brian Jagde et Ermonela Jaho, puis Gregory Kunde et Adriana Gonzalez pour ce deuxième cast :

Retour à Bastille de la mise en scène de Bob Wilson du dernier opéra de Puccini : le conte devient un combat stylisé de couleurs porté par Brian Jagde, Ermonela Jaho et Tamara Wilson qui fait des débuts remarqués à l’Opéra de Paris.

Les sept premiers artistes formant la nouvelle troupe saisonnière à l'Opéra de Paris sont connus, l'occasion de vous les re-présenter avec leurs profils et les questions que continuent de soulever cette initiative :

La programmation 2023/2024 de l'Opéra de Paris met en avant des œuvres rares, du baroque au contemporain (en passant par l’entrée au répertoire de “Beatrice di Tenda” de Bellini), portées par des artistes habitués des lieux et ceux de la nouvelle troupe qui se dévoile à cette occasion :

Anna Netrebko est acclamée à l'Opéra de Paris aux côtés de collègues également très applaudis dans la reprise de La Force du destin (Verdi) mise en scène par Jean-Claude Auvray et dirigée par Jader Bignamini :

La Force du destin de Verdi est reprise à l’Opéra de Paris dans la mise en scène sobre et parlante de Jean-Claude Auvray, servie par un casting porté par Ludovic Tézier et Anna Pirozzi :

Rigoletto de Verdi est présenté à l’Opéra de Paris avec une seconde distribution dans les trois rôles principaux, marquant notamment les débuts in loco du ténor maltais, Joseph Calleja :

L’Opéra de Paris reprend Rigoletto de Verdi à Bastille dans la mise en scène de Claus Guth mêlant "grotesque et sublime", avec Ludovic Tézier, Nadine Sierra et Dmitry Korchak​ dans les rôles principaux.

L’Opéra de Paris a célébré la réouverture de l’Opéra Bastille au public après 15 mois de fermeture par une reprise de la Tosca de Pierre Audi, acclamée debout à l’issue du spectacle.

Le Palais Garnier ouvre ses portes ce week-end pour proposer avec le Chœur de l’Opéra de Paris et leur chef José Luis Basso un moment doux et aux couleurs intimistes autour du Requiem de Fauré, introduit par quelques non moins romantiques chants chorals de Brahms.

Gregory Kunde sauve l'ultime représentation d'Otello de Verdi par Andrei Șerban à Bastille cette saison, assurant un remplacement qui signe son retour à l'Opéra de Paris après onze ans d'absence. Le triomphe culmine après plusieurs rappels, en une ovation debout unanime.

Lady Macbeth du district de Mzensk, opéra créé en 1934 par Dmitri Chostakovitch, triomphe à l'Opéra national de Paris dans une nouvelle production placée par Krzysztof Warlikowski dans un abattoir. L'abattage puissant et glacial exacerbe les interprétations et directions, d'acteurs et musicale.

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

Les nouveaux interprètes offrent à Bastille​ une prestation vocale incomparable par rapport au "Cast A", mais, comme pour les précédentes représentations et comme à l'époque des grands scandales au théâtre, la mise en scène de Claus Guth soulève toujours une lutte bruyante parmi le public entre les quolibets et les bravi, entre les huées et les applaudissements.

Cette nouvelle mise en scène de La Bohème située par Claus Guth dans un vaisseau spatial s'écrasant sur une planète lunaire provoque un raffut intergalactique parmi le public, mais offre un triomphe aux musiciens (malgré des éléments inquiétants).