La soprano Annick Massis naît Jacqueline Dubreuil le 31 janvier 1958 à Paris. Elle a d’abord pour projet de devenir professeur d'école, mais étudie le chant au Conservatoire Francis Poulenc à Paris. Sa carrière débute en 1991 au Théâtre du Capitole de Toulouse, scène qui lui confie plusieurs des rôles marquants de sa carrière : elle est remarquée lorsqu’elle y interprète le rôle-titre de La Fausse Jardinière de Mozart ainsi que le rôle de Philine dans Mignon de Thomas en 1992. Elle fait ses premiers pas à l’Opéra de Paris en 1994 en Barbarina dans Les Noces de Figaro de Mozart.

En 1997, sa carrière internationale décolle lorsqu’elle participe pour la première fois au Festival de Glyndebourne en Comtesse Adèle dans le Comte Ory de Rossini. Cette même année, elle prend le rôle-titre de Lucia du Lammermoor de Donizetti à Rouen. En parallèle, elle endosse en 1998 le rôle d’Ophélie dans Hamlet de Thomas à Washington, ainsi que celui de Leila dans Les Pêcheurs de perles de Bizet au Capitole. Puis, elle prend en 1999 deux œuvres de Bellini : Les puritains (Elvira) à Avignon et Les Capulet et les Montaigu (Juliette) au Lincoln Center. Lucia di Lammermoor lui permet de faire ses premiers pas au Liceu. En 2000, le rôle d’Amina dans La Somnambule lui offre ses débuts au Teatro Real. Elle prend ensuite le rôle de Marie dans La Fille du régiment de Donizetti à Bordeaux, ceux d’Hébé et de Fatime dans Les Indes galantes de Rameau à l’Opéra de Paris, ainsi que celui de Gilda dans Rigoletto de Verdi à Saint-Etienne.

En 2001, la soprano débute à Covent Garden à l’occasion d’un récital où elle chante Rossini et chante Amenaïde dans Tancrède de Rossini à Marseille. En 2002, elle rechante Lucia di Lammermoor pour ses premiers pas au Met. En 2003, elle est invitée à chanter le rôle de Teresa dans Benvenuto Cellini de Berlioz à Mogador et débute en récital à La Monnaie. En 2004, elle aborde l’œuvre de Haendel et prend le rôle-titre de Semele au Théâtre des Champs-Elysées. Puis elle débute à Zurich en Alphise dans Les Boréades de Rameau, au Festival Rossini de Pesaro avec le rôle-titre de Matilde di Shabran et à Pittsburg en Violetta dans La Traviata de Verdi. Elle fait ensuite ses débuts à La Scala en 2005 en Almirena dans Rinaldo de Haendel avant de débuter dans le rôle de Marguerite de Valois dans Les Huguenots de Meyerbeer à l’Opéra royal de Wallonie. Elle continue de défendre le répertoire français et prend ainsi le rôle de la Princesse Eudoxie dans La Juive d’Halévy à La Fenice où elle revient en 2006 pour incarner Guinia dans Lucio Silla de Mozart, rôle qui lui permet de faire ses débuts au Festival de Salzbourg. En 2007, elle est conviée par Vienne pour le rôle-titre féminin de Roméo et Juliette de Gounod. Elle incarne Donna Anna dans Don Giovanni à Trieste et Rosina dans Le Barbier de Séville aux Arènes de Vérone. Après quoi, en 2009, elle se rend à Nice pour débuter dans la quadruple figure féminine des Contes d’Hoffmann d’Offenbach.

Annick Massis débute à Séoul en 2011 avec le rôle de Blanche de la Force dans les Dialogues des Carmélites de Poulenc. Elle ajoute une grande figure rossinienne à son répertoire en 2015 en interprétant Mathilde dans Guillaume Tell à Monte-Carlo et au TCE. En 2015, elle chante l’Infante dans Le Cid de Massenet à l’Opéra de Paris face à Roberto Alagna. En 2016, c’est Elle dans La Voix humaine de Poulenc qu’elle prend à Florence. En 2016, la soprano s'attribue le rôle-titre dans Marie Stuart de Donizetti à Marseille et à Monte-Carlo. En 2017, elle chante Hélène dans Jérusalem de Verdi au Festival de Parme. En 2019, elle s'empare du rôle-titre de Lucrèce Borgia à Toulouse.