L’Opéra de Rouen Normandie présente en ouverture de saison la version de Rigoletto de Giuseppe Verdi conçue par Richard Brunel et immergée dans le monde actuel de la danse avec ses jalousies, ses transports et ses drames.

Alors que s’ouvre le printemps, le soleil est bien présent sur la Côte d’Azur, pour fêter ce Phaéton de Lully, qui voit le jour deux ans après avoir connu les affres du Covid.

L'Opéra de Nice annonce une programmation qui fera la part belle à la création et aux œuvres du XXe siècle, sans oublier le répertoire et la légèreté. De nombreux rendez-vous lyriques et un slogan re-pris de l’année dernière, avec l'ouverture d'une nouvelle salle au public, comme une partie re-mise :

Tout est musique dans la mise en scène signée Laurent Pelly (créée au TCE, puis passée à Marseille, Luxembourg, Bordeaux et ici Tours) pour Le Barbier de Séville composé par Rossini : les décors sont des partitions, les interprètes en sont les notes de musiques vivantes et vibrantes.

Hippolyte et Aricie, première Tragédie Lyrique de Jean-Philippe Rameau, présentée en version concert au Théâtre des Champs-Élysées vient s’inscrire entre deux représentations de l’ouvrage donné en version scénique du 19 mai au 14 juin à l’Opéra de Zurich dans une mise en scène de Jetske Mijnssen.

Jérôme Correas et son ensemble Les Paladins font étape à Massy pour faire (ré)découvrir l'un des plus intenses opéras de Haendel, Amadigi, dans une sobre mise en scène de Bernard Lévy.

Les Paladins, l'ensemble de musique baroque dirigé par Jérôme Correas, interprètent au Théâtre de l'Athénée "Amadigi" : opéra de Georg Friedrich Haendel contant les amours du paladin (auguste chevalier religieux) Amadis de Gaule. La mise en scène de Bernard Levy met Amadigi en boîte, dans un écrin vidéo :

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Le public bordelais assiste à un tsunami musical, l’opéra de Strauss, Elektra, dirigé par Paul Daniel, avec une distribution sensationnelle jusque dans les plus petits rôles.

L'Athénée Théâtre Louis-Jouvet annonce en exclusivité une saison mariant toujours aussi bien les formes artistiques, et notamment marquée cette fois par les puissantes figures féminines : tragédiennes, princesses, reines pour une programmation souveraine et féerique :

L’Opéra Comique présente sa production de Mârouf, Savetier du Caire mis en scène par Jérôme Deschamps et porté par un beau plateau vocal : une découverte savoureuse qui s’apprécie comme un bonbon au miel (d’abeille ou de canne à sucre !).

La mise en scène de Joël Lauwers transpose Le Barbier de Séville dans la Little Italy new-yorkaise. Le plateau musical, énergique et véloce comme l’exige le livret, se livre à un jeu de scène pétillant qu’accompagne l’Orchestre national de Lorraine sous la direction de Kaspar Zehnder.

L'Opéra national de Bordeaux reprend la merveilleuse mise en scène signée en 2013 par Jérôme Deschamps de "Mârouf, Savetier du Caire", opéra-comique composé par Henri Rabaud (1873-1949) sur l'ultime histoire des Mille et Une Nuits. Les couleurs des voix n'y ont d'égales que celles des costumes :

Bénéficiant de la fine fleur de la jeune génération du lyrique français, la version concertante mise en espace à l'Auditorium de Bordeaux d'Armide de Gluck dirigée par Marc Minkowski reçoit une standing ovation après une interprétation remarquable.