En collaboration avec le Conservatoire de Bruxelles, la compagnie Khroma met en scène l’œuvre de John Adams, "I was looking at the ceiling and then I saw the sky" (Je regardais le plafond et puis j'ai vu le ciel), dans une version mettant en avant minimalisme et jeunesse, au Théâtre de l’Athénée.

La Tétralogie wagnérienne s’achève au Staatsoper Berlin avec Le Crépuscule des dieux. À l’interprétation aux multiples facettes de Daniel Barenboim s’ajoutent les prestations révélatrices d’un plateau empli de merveilles, où trônent Andreas Schager et Iréne Theorin.

Le Crépuscule des Dieux est déjà préfiguré dans Siegfried, troisième partie de la Tétralogie au Staatsoper Berlin dirigée par Daniel Barenboim. Andreas Schager casse la maison des Dieux en maîtrisant tous les risques vocaux, aux côtés de Stephan Rügamer, entre Mimique et Logique.

À l'Opéra d'État de Berlin, Michael Volle, Iréne Theorin, Anja Kampe et Simon O’Neill composent la distribution exceptionnelle dirigée par Daniel Barenboim. Une Walkyrie où il n’est jamais trop tard pour changer le cours des événements.

L’Anneau du Nibelung, dans la mise en scène conçue par Guy Cassiers pour le Staatsoper Berlin et La Scala de Milan, se présente pour la première fois dans la maison ”unter den Linden”. Daniel Barenboim réunit ses chanteurs fétiches, tous habitués du répertoire wagnérien. Une version spontanée et fluide qui ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.

L'Opéra national de Lyon annonce sa saison 2019/2020 (l'avant-dernière in loco du directeur Serge Dorny) avec des opus populaires, des œuvres rares voire rarissimes, une création mondiale et une française, ainsi qu'un Festival en rouge et noir :

I was looking at the ceiling and then I saw the sky, œuvre grand public de John Adams, entre minimalisme et comédie musicale s'offre à l’Opéra Royal de Wallonie sous la forme d’un brassage socio-culturel intense, précis et résolument jeune.

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :

Du 3 au 20 mai, l'Athénée déploie La Trilogie des Éléments, trois spectacles sur des textes du prisonnier politique et poétique grec Yannis Ritsos (1909-1990), conçus et interprétés par Marianne Pousseur : Ismène l'Eau / Phèdre le Feu / Ajax l'Air. Ce dernier épisode renoue avec un théâtre plus classique et recueilli, apaisé presque, mais toujours aussi intense.

Du 3 au 20 mai, l'Athénée déploie La Trilogie des Éléments, trois spectacles sur des textes du prisonnier politique et poétique grec Yannis Ritsos (1909-1990), conçus et interprétés par Marianne Pousseur : Ismène l'Eau / Phèdre le Feu / Ajax l'Air. L'attente était grande, trop grande sans doute pour cette figure déchirante de Phèdre et après le choc d'Ismène. Paradoxalement, l'univers aquatique d'Ismène était bien plus enflammé que ce "Phèdre le Feu".

Du 3 au 20 mai, l'Athénée déploie La Trilogie des Éléments, trois spectacles sur des textes du prisonnier politique et poétique grec Yannis Ritsos (1909-1990), conçus et interprétés par Marianne Pousseur : Ismène l'Eau / Phèdre le Feu / Ajax l'Air. Le cycle s'ouvre avec une réhabilitation d'Ismène, oubliée parmi les tragiques. Le terme "incarnation" est encore trop faible pour décrire la performance héroïque de Marianne Pousseur.