Le Théâtre des Champs-Élysées présente I puritani de Bellini dans une version des plus concertantes et acclamées, le déchirant oxymore de ce drame et de cette partition trouvant une incarnation double et redoublée avec l'habituée du rôle Jessica Pratt et la prise de rôle de Levy Sekgapane :

Soirée de “premières” importantes à l’Opéra Bastille : prise de rôle de Julie Fuchs en Giulietta et débuts in loco prometteurs de la cheffe Speranza Scappucci pour Les Capulet et les Montaigu repris dans la mise-en-scène de Robert Carsen.

Karine Deshayes prend le rôle de Norma en version de concert à l'occasion des débuts de la chanteuse et de cet opéra de Bellini au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence avec Amina Edris qui effectue de tout aussi renversants débuts et prise, en complicité avec le chef Riccardo Minasi à la tête de l’Ensemble Resonanz et du Chœur Pygmalion :

L'Opéra de Rouen Normandie conclut sa saison lyrique par La Flûte enchantée de, et ici avec Mozart et Schikaneder, dans une mise en scène chorégraphiée et très didactique de Pierre Rigal (venant de Toulouse avec cette production), pour le plus grand plaisir des petits et des grands :

Alexander Neef annonce sa deuxième saison, mettant l’accent sur de grandes figures littéraires et de nouvelles personnalités artistiques dans un hommage à l’art vivant : “meilleur antidote à l’instabilité”

Le Directeur du Théâtre des Champs-Élysées, Michel Franck annonce pour sa 13ème et antépénultième saison : 183 levers de rideau, avec 5 opéras mis en scène et une offre artistique toujours aussi riche (opéras en concert/oratorios, récitals et concerts lyriques, symphoniques et instrumentaux, danse et activités jeune public).

La mise en scène du Don Giovanni de Mozart signée Ivo van Hove et inaugurée au Palais Garnier vient à Bastille succéder en lieu et place à la précédente version maison (celle de Michael Haneke qui avait elle aussi fait le voyage de Garnier à Bastille). Christian van Horn incarne le rôle-titre sous la direction de Bertrand de Billy.

La Flûte enchantée de Mozart, reprise dans la production de David McVicar, poursuit la réouverture du Royal Opera House de Londres dans la foulée du nouveau Rigoletto d'Oliver Mears en début de semaine :

Double anniversaire à l’Opéra de Madrid pour la saison 2021/2022 : 100ème saison depuis l'ouverture du Teatro Real en 1850, et 25ème depuis sa réouverture en 1997, célébrés par une riche programmation de 15 titres, dont 10 entrées au répertoire.

Pour sa dernière saison à la direction musicale du Théâtre de l’Opéra de Rome, Daniele Gatti dirigera notamment en ouverture une création mondiale d’après le Jules César de Shakespeare, dans une saison riche de 13 productions lyriques :

L'incontournable Guide Ôlyrix estival recense les plus grands Festivals de musique classique et lyrique à travers l'Europe (par ordre chronologique) : de quoi célébrer la reprise culturelle cet été, où que vous viviez ou partiez en vacances

Pour sa première programmation en tant que Directeur de l'Opéra de Paris, Alexander Neef renverse les habitudes et propose au public une nouvelle voie et de nouvelles voix :

Après Les Contes d'Hoffmann, Le Barbier de Séville permet au rideau de se relever à l'Opéra de Paris. Un spectacle animé par l'immense plateau de Michieletto, tournant comme la battue de Carlo Montanaro ​et la voix de Lisette Oropesa.

La représentation du Barbier de Séville qui devait marquer ce soir la reprise des activités lyriques pour 2020 à l'Opéra de Paris est annulée. La grève qui se poursuit sans interruption depuis le 5 décembre 2019 est la plus longue dans l'histoire de l'institution :

Le Pirate, opéra de Bellini qui s'annonçait comme un événement de la saison culturelle avec sa distribution stellaire, voit sa première représentation ce soir à Garnier annulée. Aucune perspective encourageante n'est à prévoir pour une maison qui en est à sa 25ème annulation de spectacles en 11 jours (tous les opéras, les ballets mais aussi des spectacles jeunesse et d'écoles, à Bastille et à Garnier) :

Le légendaire Festival de Salzbourg, créé en 1920 et devenu la référence dans le monde lyrique, voire musical et culturel, célèbre sa 100ème édition avec un programme stellaire : chaque production multiplie les grands noms, entre Netrebko, Tézier, Bartoli, Domingo, Alaimo, Bob Wilson, Warlikowski, Castellucci & Currentzis, entre nombreux autres.

Le chef d'orchestre italien Riccardo Frizza nous présente Les Puritains qu'il dirige en ce moment à Bastille, avant d'y revenir pour Le Pirate. L'occasion de revenir également sur la situation de l'opéra à Paris et dans le monde, de parler du Donizetti Opera Festival mais aussi Calcio et politique (culturelle) :

Les deux superstars lyriques Jonas Kaufmann et Sonya Yoncheva ayant annulé toutes leurs dates, ils sont remplacés avec un grand succès public par Marcelo Puente et Elena Stikhina, avec l'appui de Luca Salsi en Scarpia et du maestro Dan Ettinger dans la mise en scène et en clair-obscur de Pierre Audi.

Anja Harteros incarne la Tosca de Puccini, pleinement complémentaire avec le caractère de Vittorio Grigolo sous la direction de Dan Ettinger, dans la mise en scène symbolique et puissante de Pierre Audi :

L'Opéra de Paris reprend le diptyque de Tchaïkovski composé de l'opéra Iolanta et du ballet Casse-Noisette, non seulement représentés durant la même soirée comme pour la création de ces opus (le 18 décembre 1892 au Mariinsky de Saint-Pétersbourg) mais de surcroît réunis ici en une histoire continue par la mise en scène de Dmitri Tcherniakov :