L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

Le Metropolitan Opera House de New York reprend Nabucco de Verdi dans la mise en scène d’Elijah Moshinsky, retransmise en direct aux cinémas, sous la baguette de Daniele Callegari, avec George Gagnidze, Liudmyla Monastyrska, Maria Barakova, Seokjong Baek et Dmitry Belosselskiy :

L'Opéra de San Francisco se rallumera pour la saison 2020/2021 (espérons-le, et plus tôt même) avec de grands classiques et deux opus modernes, unis par les enjeux sociaux :

Le Metropolitan Opera House de New York annonce sa prochaine saison avec cinq nouvelles productions (dont deux débuts pour la maison et trois débuts maisons pour de fameux metteurs en scène) et 18 reprises. Le chef musical des lieux Yannick Nézet-Séguin dirigera six opus :

Le Rigoletto conçu par Michael Mayer pour le Metropolitan Opera House de New York se déroule entre la lumière fluorescente d’un casino à Las Vegas et les ténèbres dans le coffre d’une Cadillac. Nicola Luisotti offre ses accents précis, tandis que George Gagnidze, Rosa Feola et Matthew Polenzani prêtent leurs instruments acclamés aux trois rôles principaux.

Gregory Kunde sauve l'ultime représentation d'Otello de Verdi par Andrei Șerban à Bastille cette saison, assurant un remplacement qui signe son retour à l'Opéra de Paris après onze ans d'absence. Le triomphe culmine après plusieurs rappels, en une ovation debout unanime.

La seconde distribution de l’Otello de Bastille est appréciée (en particulier la Desdemona d'Hibla Gerzmava), malgré un ténor en méforme évidente.

Interview pour Ôlyrix du baryton géorgien George Gagnidze habitué des plus grandes scènes mondiales, une nouvelle fois à l'affiche de Bastille et partageant à nouveau la scène avec de grandes vedettes :

Les nombreuses et nombreux voiles de la mise en scène d'Andrei Serban se posent sur la voix de Roberto Alagna dans la deuxième partie d'Otello (général Maure). Il conclut au métier et à l'intensité du personnage, soutenu par ses deux premiers actes, Aleksandra Kurzak en Desdémone, George Gagnidze en Iago et la direction de Bertrand de Billy.

La prochaine saison du Metropolitan Opera House de New York prend peu de risques, privilégiant le répertoire italien du XIXème siècle. Les français se trouvent peu représentés dans cette programmation.

Pour la 468ème fois à l'Opéra national de Paris et la 40ème dans cette mise en scène de Benoît Jacquot, La Traviata vient mélanger les tubes et les genres, en jouant ici sur les (dé)mesures :

Nabucco de Verdi représenté en 2017 dans une mise en scène à grand spectacle, aux dimensions des Arènes de Vérone, est publié par BelAir Classiques. L'impressionnant péplum scénographique met en valeur la richesse des tableaux et de l'orchestre mais pas des voix :

Brillante dans la reprise de la production d'Aida de Verdi signée Olivier Py, Sondra Radvanovsky offre au public de l’Opéra Bastille une Aïda des plus célestes.