Etat civil
- Artiste lyrique
Biographie
Le baryton Roberto Frontali naît en 1958 à Rome. Il débute sa carrière en 1986 au Théâtre de l’Opéra de Rome en Philippe Auguste dans Agnes von Hohenstaufen de Spontini.
Dans un premier temps, c’est au Théâtre Verdi de Trieste que Roberto Frontali décroche la majorité de ses rôles. En 1988, il y incarne Valentin dans Faust de Gounod, le Comte Danilo Danilowitsch dans La Veuve joyeuse de Lehár et le Prince Yeletski dans La Dame de Pique de Tchaïkovski. En 1989, il fait ses débuts à La Fenice dans le rôle de Sharpless dans Madame Butterfly de Puccini. En 1991, il est invité à Bilbao où il interprète Dandini dans La Cenerentola de Rossini et à Bologne où il chante le rôle d’Olivier dans Capriccio de Strauss. En 1992, il se rend au Théâtre Bellini de Catane pour endosser le rôle de Giorgio Germont dans La Traviata de Verdi. Fort de son succès en Italie, il débute dans de grandes maisons d’opéra internationales : à l’Opéra d’Etat de Vienne, il est Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini et Belcore dans L’Elixir d’amour de Donizetti, rôle qui lui ouvre les portes du Met. Aux Etats-Unis, il fait ses premiers pas à San Francisco où il chante le rôle de Riccardo dans Les Puritains de Bellini en 1993. Cette année-là, il retourne en Italie pour débuter à La Scala dans le rôle de Filippo Maria Visconti dans Béatrice de Tende de Bellini, puis dans celui de Ford dans Falstaff de Verdi.
En 1994, il est Malatesta dans Don Pasquale à La Scala et Enrico dans Lucia di Lammermoor au Met et à Vienne. L’année suivante, en 1995, il prend le rôle de Marcello dans La Bohème de Puccini au Met avant de débuter en 1996 sur la scène de l’Opéra de Paris dans Lucia di Lammermoor. Il retrouve Donizetti avec Roberto Devereux dans lequel il est le Duc de Nottingham à Bilbao en 1998. Sa renommée dans le répertoire verdien s’affirme lorsqu’il prend les rôles du Comte de Luna dans Le Trouvère au Met en 2000, de Renato dans Un bal masqué à Trieste en 2005, de Posa dans Don Carlos à Vienne en 2006, de Stankar dans Stiffelio à Covent Garden en 2007. Il prend aussi les rôles-titres de Rigoletto à Turin en 2008 et de Simon Boccanegra à Genève en 2009.
Roberto Frontali chante Don Carlo dans deux œuvres verdiennes : La Force du destin à Florence en 2010 et Ernani au Bunka Kaikan de Tokyo en 2011. L'année suivante est puccinienne : il prend le rôle-titre de Gianni Schicchi et le rôle de Michele dans Il Tabarro à Vienne, puis le rôle de Scarpia dans Tosca à San Francisco. La même année, il chante le rôle-titre de Falstaff à Lausanne. En 2013, il ajoute à Parme le rôle-titre de Nabucco à son répertoire verdien. En 2014, il s’attelle au rôle de Iago dans Otello au Théâtre San Carlo de Naples, puis, en 2015, au rôle-titre de Macbeth au Théâtre des Champs-Elysées. Il fait ensuite une incartade dans le répertoire français avec le rôle de Golaud dans Pelléas et Mélisande de Debussy au Festival d’opéra de Florence. En 2017, le chanteur prend les rôles de Tonio dans Paillasse à Turin et de Carlo Gérard dans Andrea Chénier à Rome. En 2018, il interprète Amonasro dans Aïda de Verdi à Hambourg.
En 2018-2019, Roberto Frontali sera Miller dans Luisa Miller à Hambourg en septembre. Il se rendra ensuite au Met en Amonasro dans Aïda (rôle qu’il reprendra à La Fenice en mai 2019). Vienne le recevra en Renato dans Un bal masqué en octobre. Le mois suivant, il incarnera le Baron Scarpia dans Tosca à Hambourg. Il interprétera enfin le rôle-titre de Rigoletto à Rome en décembre puis au Met en février 2019.
Quelques chiffres
- Giuseppe Verdi 54.24%
- Giacomo Puccini 18.64%
- Gaetano Donizetti 6.78%
- Autres 20.28%