Jorge Telerman, Directeur Général du Teatro Colón, annonce enfin une saison lyrique 2024 qui questionne le(s) pouvoir(s), sur fond de crise économique majeure et de bouleversements politiques profonds en Argentine :

Dans le cadre de la commémoration du 10ème anniversaire du décès du compositeur argentin Gerardo Gandini, son opéra "La Ciudad Ausente" vient clore la saison lyrique 2023 du Teatro Colón :

La saison lyrique 2023 du plus important opéra d’Amérique latine marque un tournant dans sa programmation avec de nombreux projets ouverts sur l’extérieur, la décentralisation, l’inclusion de spectacles qui, antérieurement, ne faisaient pas partie de sa programmation officielle :

C’est un florilège surprenant et enchanteur que livre le Teatro Colón autour de Monteverdi : ses œuvres sont assemblées pour former un spectacle unique et cohérent, servi par une mise en scène audacieuse tandis qu'une orchestration délicate, incluant des répliques d’instruments d’époque, ravit un public nombreux et curieux.

Six opéras, quatre ballets, 14 concerts pour le 75e anniversaire de la Orquesta Filarmónica de Buenos Aires, un festival Beethoven aux côtés de Martha Argerich fêtant ses 80 printemps, sept récitals d’interprètes internationaux, sept concerts de l’orchestre permanent, trois spectacles du chœur permanent, entre autres projets : lever de rideau !

La célèbre institution argentine, transformée en centre de dépistage Covid, sortira du sommeil lyrique dans lequel elle a été plongée grâce aux bons soins du Dr. Monteverdi. Ôlyrix vous dévoile en exclusivité le projet musical du Colón en gestation pour le mois d’avril prochain, alors que le théâtre annonce officiellement dès le mois de mars la commémoration du centenaire de la naissance d’Astor Piazzolla.

Décrété il y a plus de 200 jours (le 20 mars dernier), le confinement obligatoire est toujours d’actualité en Argentine face aux chiffres alarmants liés au Covid-19. Allégé dans les dernières semaines, le dispositif laisse toutefois exsangue le monde lyrique. C’est dans ce contexte que des chanteurs font preuve de résilience artistique qui prend parfois des formes originales.

Dirigé par Cyril Englebert et mis en scène par Paul-Émile Fourny, l'opéra de Verdi explore la complexité des sentiments humains et porte l’accent sur les violences faites aux femmes.

La mise en scène classique et subtile de Paul-Émile Fourny permet au baryton Pierre-Yves Pruvot de montrer l’étendue de son talent, soutenu par un plateau vocal de qualité et un orchestre soucieux de véhiculer la portée tragique de l’œuvre verdienne.

La reprise de ce classique de Mozart et de sa mise en scène, déjà montés dans le même théâtre par la compagnie Juventus Lyrica de Buenos Aires en 2013, recueille le succès du public, en dépit du désistement de la soprano Oriana Favaro dans le rôle de la Reine de la nuit.

Le plus ancien théâtre français en activité, l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole propose spectacles lyriques, dramatiques et ballet. Côté opéras, Giuseppe Verdi est à l’honneur avec trois productions signées par le Directeur de la maison, dont une nouvelle Jeanne d'Arc :

Hasard des calendriers : le jour même où Paris rendait hommage à Notre-Dame avec l’organisation d’un concert aux Invalides, Buenos Aires donnait à entendre aux Porteños le Requiem de Mozart au Teatro Colón avec une distribution marquée du sceau de la latinité.

Dix-sept spectacles lyriques : de Monteverdi au Petit Prince, la saison 2019 du Teatro Colón de Buenos Aires s’annonce riche et variée, faisant place à quelques références françaises mais mettant surtout à l’honneur des chanteurs venus de Russie et des pays baltes.

La création sud-américaine de Powder Her Face composé par Thomas Adès et relatant la débauche sexuelle de la duchesse d’Argyll révèle, sous couvert d’intimité, sa complexité et ses subtilités dans une version produite par le Teatro Colón mais représentée au Centro Cultural 25 de Mayo (Buenos Aires, Villa Urquiza).

Création de Candide en Argentine : à l’occasion du centenaire de la naissance de Leonard Bernstein, c’est une version revisitée par le Teatro Argentino de La Plata sous l’angle culturel des années 50/60 qui est présentée au Teatro Coliseo de Buenos Aires.