L'Opéra de Venise propose "Il matrimonio segreto", opéra de Domenico Cimarosa, mis en scène par Luca De Fusco et dirigé par Alvise Casellati :

La Fenice de Venise donne en création mondiale un opéra commandé au compositeur Giorgio Battistelli sur "Le Baruffe" (barouf ou échauffourées), pièce de théâtre créée par Goldoni également à Venise, en 1762 :

Succédant à Roberto Alagna et Aleksandra Kurzak dans les rôles de Don Carlo et Elisabeth pour la seconde série de représentations du Don Carlo de Verdi à l’Opéra Bastille -les autres interprètes restant inchangés-, Michael Fabiano et Nicole Car font valoir leurs propres atouts et leur propre personnalité.

Bien que ne laissant pas paraître de gêne vocale dans la première partie du spectacle, Roberto Alagna s'est fait remplacer au pied levé après le premier entracte par Sergio Escobar, laissant le triomphe de cette reprise en italien à René Pape et Anita Rachvelishvili :

Après des siècles d’oubli, le festival donne une nouvelle chance à l’un des opéras les plus populaires de l’Italie des années 1660 à 1680, avec mise en scène fine et élégante, distribution jeune et investie, orchestre et chef spécialisés dans ce répertoire :

Pour cette fin d’année, le Grand Théâtre de Genève propose un opéra-bouffe aussi hilarant qu’exigeant, Viva la Mamma de Donizetti, dans la version intelligemment vivante du metteur en scène Laurent Pelly, avec une distribution talentueuse emportée par Laurent Naouri.

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

Une équipe virevoltante, des personnages qui luttent contre la montre et des spectateurs enthousiastes qui ne voient pas le temps passer.

Ces deux productions de L'Heure espagnole de Maurice Ravel et de Gianni Schicchi de Giacomo Puccini signées par Laurent Pelly, créées au Palais Garnier en 2004, viennent pleinement s’épanouir sur la scène de l’Opéra Bastille sous la baguette de Maxime Pascal.

L'Opéra de Genève retrouve son Grand Théâtre et dit adieu à son directeur Tobias Richter avec un coup de tonnerre pour la saison 2018/2019 : La Tétralogie de Wagner en intégralité (sans oublier les grands noms et nombreuses productions nouvelles) !

La soirée du 1er février 2018 marque les débuts parisiens du jeune ténor sud-africain Levy Sekgapane dans Le Barbier de Séville. Succès franc ou demi-succès ?...

Le Barbier de Séville mis en scène par Damiano Michieletto fait forte impression avec son immense décor mobile tournant aussi lentement que l'orchestre, tandis que les voix s'animent et séduisent.

Le public semble avoir hésité à découvrir Viva la Mamma, opus méconnu de Donizetti : en témoignent les sièges laissés vacants dans la salle brune de l’Opéra de Lyon. Les spectateurs présents auront en tout cas assisté à l’une des productions les plus drôles de la saison, emmenée par l’excellent Laurent Naouri.

Devant une salle de l’Opéra de Massy comble, les jeunes artistes de l’Académie de l’Opéra de Paris ont produit une représentation de haut niveau de la farce rossinienne Il Signor Bruschino.