L’Orchestre national de Lille invite son voisin belge, l’Orchestre Symphonique des Flandres, et leur directrice musicale, l'Estonienne Kristiina Poska avec le Chœur de chambre philharmonique d’Estonie pour un concert mettant en miroir deux œuvres très différentes, et pourtant toutes deux reflets d’intimité et d’universalisme face à la mort : le “Kreegi vihik” de Tõnu Kõrvits et le “Requiem” de Mozart.

Dix ans après sa première à Anvers, Le Chevalier à la Rose de Richard Strauss mis en scène par l’acteur Christoph Waltz arrive sur la scène du Grand Théâtre de Genève où l’ennemi juré de James Bond doit (une fois n’est pas coutume) céder la vedette à un casting de haut vol. Une production qui bat la chamade, à trois temps évidemment.

La création “Voyage vers l'espoir” du compositeur Christian Jost, commande du Grand Théâtre de Genève, s’empare de la tragédie des migrants à travers l’odyssée d’une famille turque qui tente d’atteindre illégalement la Suisse. Un drame social et politique mis en scène par Kornél Mundruczó.

Embarquement au Grand Théâtre de Genève, transformé en hall d'aéroport pour accueillir le premier opéra de Monteverdi à destination du public :

Alors que Noël approche à grands pas et que la période des fêtes sonne l'appel de beaux moments en famille, La Monnaie de Bruxelles donne en création mondiale l'ultime opéra de feu Philippe Boesmans (1936-2022) : "On purge bébé" d'après Feydeau, opus empreint d'une certaine nostalgie et empli d'une audace bien particulière pour des adieux espiègles.

Le froid de l’hiver approchant à grands pas, La Monnaie de Bruxelles invite son public à plonger dans la fièvre musicale du Rosenkavalier de Strauss, avec une deuxième distribution toujours dirigée par Alain Altinoglu face à l'hiver glacial de la mise en scène signée Damiano Michieletto :

Le Théâtre Royal de La Monnaie à Bruxelles présente une nouvelle production du “Rosenkavalier” de Richard Strauss mise en scène par Damiano Michieletto, plongeant le public dans un long questionnement mêlant façades sociales et fatalités du temps :

Dans un déferlement de lumières, de projections colorées et de faisceaux laser s’installe la Turandot de Puccini (mise en scène par Daniel Kramer), ébouriffante de sons, de voix et d’humanité

Le Directeur du Grand Théâtre de Genève, Aviel Cahn présente sa saison 2022/2023 dans la lignée de ses précédentes programmations : ambitieuse artistiquement, tant par les œuvres que par les lectures proposées

Le Grand Théâtre de Genève relève le défi de présenter malgré les contraintes sanitaires en vigueur "La Guerre et la Paix" de Prokofiev, opus démesuré requérant 180 artistes dont près d’une trentaine de solistes :

L'Opéra de Bruxelles présente sa saison 2021/2022 en forme d'espoir et d'engagement pour que la culture vivante reprenne pleinement, entre projets maintenus, recréées, repensés, ou repoussés mais tous fascinants :

L’Opéra Ballet de Flandre, après avoir été obligé d’annuler les représentations scéniques de la nouvelle production d’Ariane à Naxos de Richard Strauss initialement prévues, propose en streaming une belle version concertante de l’ouvrage.

Tandis que les salles de spectacles ferment et restent fermées outre-Atlantique, que les jauges des spectacles maintenus se réduisent en France, la Belgique rouvre ses salles dans une disparité régionale optimiste ou au moins constructive :

"Once Upon Now" est le slogan de La Monnaie (Opéra de Bruxelles) pour une nouvelle saison, une nouvelle décennie, un nouveau programme qui nous permet de regarder vers l'avenir. "Il était une fois maintenant", bientôt en tout cas :

La comédie légère de Mozart, "Die Entführung aus dem Serail" est immergée dans des images soignées et esthétiques, en contraste avec la gravité de sombres textes​ rajoutés, signés Asli Erdogan. Le mélange rencontre les huées copieuses du public suisse :

Cette production hétéroclite d’Aïda de Verdi, cosignée en partenariat avec l’English National Opera où elle fut créée il y a deux ans et le Houston Grand Opera, met en scène le duo formé par Elena Stikhina dans le rôle-titre et Alexey Markov en Amonasro.

L'Opéra d'Anvers -avant Gand- présente en création mondiale "Les Bienveillantes", mises en scène par Calixto Bieito, composées par Hèctor Parra sur un livret de Händl Klaus, d'après le roman de Jonathan Littell (triomphe et scandale de librairie, Grand prix du roman de l'Académie française et Goncourt 2006) : les mémoires d'un (ancien) nazi fictif impénitent.

Composé en 1979 par Philip Glass sur la vie et la philosophie de Gandhi, l'opéra Satyagraha (l'étreinte de la vérité, la résistance non-violente) s’offre à Gand comme une performance, entre danse contemporaine et voyage exotique :