L’“opéra-comique” est un genre dont le nom désigne l’alternance de chant et de théâtre parlé. L’“Opéra Comique” en est le temple depuis Louis XIV. Et l’Opéra Comique accueille aussi d’autres genres que les opéras-comiques, qui eux-mêmes peuvent être aussi tragiques que comiques. La preuve avec cette nouvelle saison :

L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

L'Opéra national de Paris poursuit la reprise d'une de ses productions désormais emblématiques, avec un ténor suivant le même chemin : Les Contes d'Hoffmann (de Jacques Offenbach) incarné par Benjamin Bernheim avec également Pretty Yende acclamée en poupée Olympia.

Le Théâtre Royal de la capitale espagnole programme une version concert mise en espace de Tristan et Isolde (Wagner), avec Semyon Bychkov au pupitre et Andreas Schager en Tristan, Catherine Foster remplaçant Ingela Brimberg en Isolde.

La nouvelle production d’Ariodante de Haendel reçoit une acclamation royale au Palais Garnier, qui peut finalement offrir au grand public la mise en scène de Robert Carsen et l'intensité des incarnations :

Stefano Pace, Directeur Général et Artistique de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège présente sa saison 2023/2024, la première qu’il signe entièrement (à une exception près). Il la place sous le signe d’une élégante modernité.

Un mouvement de grève ne permet pas à l'Opéra de Paris de proposer la mise en scène signée Robert Carsen, en cette première représentation d'Ariodante (Haendel), mais la version de concert ne manque pas d'éblouir les spectateurs :

Servi par une distribution d'exception, Le Chevalier à la rose revient au Metropolitan Opera dans la mise en scène de Robert Carsen avec laquelle Renée Fleming faisait ses adieux au rôle de la Maréchale en 2017. Pour cette nouvelle retransmission en direct depuis New York, c'est à la jeune Lise Davidsen de prendre brillamment la relève :

Le Falstaff de Verdi mis en scène par Robert Carsen revient au Metropolitan Opera House de New York qui le retransmet en direct dans les cinémas à travers le globe : une production aux couleurs de comédie musicale portée par un casting aussi chaleureusement accueilli.

La programmation 2023/2024 de l'Opéra de Paris met en avant des œuvres rares, du baroque au contemporain (en passant par l’entrée au répertoire de “Beatrice di Tenda” de Bellini), portées par des artistes habitués des lieux et ceux de la nouvelle troupe qui se dévoile à cette occasion :

Au cœur de l’hiver, la reprise de la production culte mise en scène par Robert Carsen du Songe d’une nuit d’été de Benjamin Britten réchauffe les cœurs et réjouit visiblement au plus profond le public rouennais venu en nombre découvrir un ouvrage ensorcelant.

L’Opéra national de Paris remet à l’affiche une deuxième distribution renouvelée pour cette mise en scène de Robert Carsen dévoilée à l'Opéra de Paris en 2014 et qui aura déjà animé six saisons différentes :

Ben Glassberg est reconduit à la direction musicale de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie pour un second mandat :

​Après la très traditionnelle et exotique Madame Butterfly présentée en ouverture de sa saison de retransmissions d'opéras en direct, le Royal Opera House tranche net en proposant une nouvelle production d'Aïda​ de Verdi dans une mise en scène de Robert Carsen, bien loin de l’univers exotique bigarré qu’évoque souvent le nom de l'œuvre :

Le Royal Opera House inaugure sa saison de retransmissions en direct à travers les salles de cinéma avec Madame Butterfly de Puccini incarnée par Maria Agresta :

Les maisons d'opéras de Paris, Londres, New York retransmettent des spectacles dans les cinémas à travers la France (et au-delà). Demandez le programme de ces séances qui installent ces maisons dans votre région tout au long de la saison :

Jakub Józef Orliński fait ses débuts scéniques parisiens en ouverture de la saison lyrique au ​Théâtre des Champs-Élysées, incarnant l'Orfeo de Gluck avec Regula Mühlemann dans le rôle d'Euridice et Elena Galitskaya en Amore, sous la baguette attentive et énergique de Thomas Hengelbrock qui dirige la version italienne (1762) de l'œuvre à la tête de l'Orchestre et Chœur Balthasar Neumann.

Soirée de “premières” importantes à l’Opéra Bastille : prise de rôle de Julie Fuchs en Giulietta et débuts in loco prometteurs de la cheffe Speranza Scappucci pour Les Capulet et les Montaigu repris dans la mise-en-scène de Robert Carsen.

La Flûte enchantée de Mozart, dans la mise en scène de Robert Carsen, revient sur les planches de l’Opéra Bastille, avec Mauro Peter et Pretty Yende dans les premiers rôles, accompagnés de l’Orchestre et des Chœurs de l’Opéra de Paris, respectivement dirigés par Antonello Manacorda et Ching-Lien Wu.

L'Opéra d'État de Bavière (Bayerische Staatsoper) à Munich place sa nouvelle saison sous les signes intemporels et très actuels de l'amour et de la guerre. Les nouvelles productions traversent l'histoire de l'opéra en passant par de grands classiques le tout notamment marqué par Guerre et Paix de Prokofiev, la confrontation de Didon et Énée (Purcell) avec Erwartung (Schönberg), l'Hamlet de Brett Dean, ainsi que deux œuvres du compositeur japonais contemporain Toshio Hosokawa.