La nouvelle mise en scène de La Wally signée Barbora Horáková Joly réfléchit sur le féminisme, l'appartenance et la patrie. La distribution démontre ses compétences vocales sur cet opéra connu pour un seul air, avec ici Izabela Matula (Wally), Jacques Imbrailo (Vincenzo Gellner) et Leonardo Capalbo (Giuseppe Hagenbach) sous la direction d'Andrés Orozco-Estrada :

Dans une version épurée du chef d’œuvre de Puccini, le metteur en scène Mariano Pensotti propose une nouvelle lecture de l’opéra. La beauté visuelle du spectacle, ainsi qu’une exécution musicale de haute tenue, rachètent un propos plutôt (en) creux qui ne rajoute pas grand-chose à la perception de l’ouvrage.

Les théâtres de France annoncent peu à peu leur reprise de fin de saison. L'Opéra de Strasbourg, Mulhouse et Colmar mise sur Alcina (d'après Orlando furioso), Puccini et des récitals :

« Pour 2020/2021, Eva Kleinitz avait imaginé une quatrième saison à son image : généreuse, contrastée, belle…. »

Avec Don Carlos de Verdi mis en scène comme le rêve torturé d'un grand enfant, l'Opera Ballet Vlaanderen s'ouvre sur l'Europe, une nouvelle saison et deux nouveaux mandats : ceux du Directeur artistique Jan Vandenhouwe et du Directeur musical Alejo Pérez.

Le nouveau Directeur artistique Jan Vandenhouwe et le nouveau Directeur musical Alejo Pérez qu'il vient tout juste de nommer à l'Opéra flamand (Anvers et Gand) annoncent leur première saison, entre Verdi et nombreuses raretés :

Pour marquer ses 20 ans de réouverture après un incendie, la maison lyrique catalane propose dix spectacles lyriques et six concerts :

À Stockholm, Sofia Jupither monte un Rigoletto travaillé, qui profite de la confiance verdienne du chef d’orchestre Lionel Bringuier ainsi que de Karl-Magnus Fredriksson et Ida Falk Winland dans les rôles de père et fille.

Macbeth de Verdi au pays des traders et du capitalisme impitoyable, telle est la vision imposée par Ivo van Hove.

Sous la direction lumineuse et énergique de Teodor Currentzis, la mise en scène proposée par Philipp Himmelmann s’ancre dans le bouillonnement du printemps 1968 et insuffle aux personnages de la Bohème une composante rebelle, portée par l’énergie du plateau vocal.