Première mise en scène d’opéra signée par le chorégraphe Angelin Preljocaj, Atys de Lully fait ici figure d’OVNI, entre œuvre d’art contemporain et opéra, ré-inventant un langage des corps singulier. Une proposition soutenue par les forces de La Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón :

Le metteur en scène Ulrich Rasche installe l'opéra Elektra de Strauss sur une immense tour-machine tournant en permanence sur le plateau du Grand Théâtre de Genève : à l'image du tragique destin antique et du travail contemporain mené par le Directeur Aviel Cahn dans cette institution lyrique helvétique.

Le Grand Théâtre de Genève relève le défi de présenter malgré les contraintes sanitaires en vigueur "La Guerre et la Paix" de Prokofiev, opus démesuré requérant 180 artistes dont près d’une trentaine de solistes :

L'Opéra et la Chapelle Royale de Versailles annoncent une nouvelle programmation forte de nombreuses nouvelles productions et enrichie de reports de la saison dernière. Le Château de Louis XIV célèbrera très richement (avec un quart des événements programmés) les 400 ans de Molière, protégé du Roi Soleil.

Street Scene de Kurt Weill remet en scène la rue new yorkaise brossée par John Fulljames :

La soprano Erika Baikoff et le pianiste Gary Beecher remportent le 10e Concours international Nadia et Lili Boulanger :

Bruno Ravella reprend la mise en scène signée David McVicar de l’opéra français Faust de Gounod. Porté par les voix de Michael Fabiano, Erwin Schrott et Irina Lungu, accompagné de l’Orchestre et du Chœur du Royal Opera House dirigés respectivement par Dan Ettinger et William Spaulding, le spectacle est aussi bien musical que cinématographique (retransmis dans les salles obscures).

Si seulement Méphistophélès pouvait guérir les maux de gorge... Faust de Gounod au Royal Opera House est assailli par la mauvaise santé mais aussi par la bonne humeur dans une reprise de la production de David McVicar.

​Le Théâtre des Champs-Elysées réunit les « deux amours » de Douglas Boyd, l'Orchestre de chambre de Paris dont il est le chef musical et le Garsington Opera dont il est chef artistique, dans une interprétation des Noces de Figaro de Mozart. La version concert permet de recentrer l'attention sur l'extraordinaire musique de Mozart et d'en apprécier toute l'universalité.

À l'issue d'un concert plein de promesses au Théâtre des Champs-Élysées, Ambroisine Bré rafle l'ensemble des prix de cette "Paris Opera Competition", à l'exception du prix masculin du public.