Le Washington National Opera présente au Kennedy Center l’Elektra de Strauss, avec dans le rôle-titre Christine Goerke faite Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres par la France à l’issue de la représentation.

L'Opéra de Washington sis au Kennedy Center dans la capitale américaine et dirigé par Francesca Zambello annonce une saison complète pour 2020-2021 avec de grands débuts :

La salle de concert Berwaldhallen s’autorise un départ anticipé en célébrant le bicentenaire du « rossignol suédois » Jenny Lind (1820-1887). À l’affiche, Bellini et Mendelssohn, le chef américain Evan Rogister, ainsi qu'Elin Rombo et la très prometteuse Annie Ternström :

Les trois grandes maisons d’opéra en Suède –Stockholm, Göteborg et Malmö– viennent d’annoncer leurs programmations pour la saison à venir. Dans son ensemble, 2019-2020 réserve au public suédois des comédies musicales (au sens large), des tragédies classiques ainsi que des offrandes rares.

La nouvelle mise en scène d’un opéra aussi onirique qu’Ariane à Naxos offre l’occasion à Michel Fau de « déployer un monde imaginaire flamboyant » (selon ses mots) :

L’Or du Rhin marque le départ du premier Ring (la Tétralogie de Wagner) à l’Opéra de Göteborg dans une mise en scène ostensible et anti-illusionniste de Stephen Langridge, une mise en avant qui trouve son pendant dans la direction musicale d’Evan Rogister à laquelle obéit une distribution principalement locale.

À Stockholm, le Prix Birgit Nilsson 2018 récompense Nina Stemme, extraordinaire interprète du répertoire wagnérien et straussien. Christina Nilsson et Bryn Terfel sont engagés pour rendre hommage à cette soprano d’exception.

Le nouvel Eugène Onéguine mis en scène par Vasily Barkhatov à Stockholm dépasse une simple étude de mœurs et peint finement le conflit entre la ville et la campagne, entre dégradation et ascension sociale. La direction d’Evan Rogister reste attentive aux besoins des chanteurs, notamment Cornelia Beskow, Karl-Magnus Fredriksson, et Joel Annmo.

La force musicale d’Ernani, opus rarement donné de Verdi bien que les "tubes" s’y enchaînent de bout en bout, est admirablement rendue sous la baguette d’Evan Rogister.