Donnée au Théâtre des Champs-Élysées en novembre dernier, la production de l’opéra Mozartien est représentée à l’Opéra national de Lorraine dans une distribution entièrement renouvelée avec de belles prises de rôle :

Pour les fêtes de fin d’année, c’est vers l’opéra féerique de Jules Massenet et Henri Cain que se tourne l’Opéra national de Lorraine. De quoi enchanter petits et grands par un ouvrage servi par une distribution remarquée et une mise en scène du meilleur aloi.

L’Opéra de Lorraine redécouvre pour son centenaire le Sigurd de Reyer dans une version concert dirigée par Frédéric Chaslin et un plateau vocal de haute tenue.

La mise en scène délicate d’Emmanuelle Bastet, la direction de Modestas Pitrènas attentive aux couleurs variées de l’œuvre et la prise de rôle de la soprano coréenne Sunyoung Seo remportent les suffrages du public nancéien particulièrement ému.

L’Opéra de Nancy présente la création française des Hauts de Hurlevent de Bernard Herrmann, œuvre pourtant composée de 1943 à 1951 et créée en 1966 à Londres.

Après le film de Michele Placido en 2016, Michel Didym met en scène l’adaptation de la pièce de théâtre de Stefano Massini en « opéra syndical » (musique et livret signés Giorgio Battistelli). Les onze chanteuses portent à bout de bras la colère des ouvrières d’une usine textile, soutenue par l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy sous la direction de Francesco Lanzillotta.

Après un Werther de Massenet salué sur cette même scène de l’Opéra de Nancy Lorraine l’an dernier, Bruno Ravella propose une mise en scène de La Belle Hélène d’Offenbach toute débordante d’inventivité, de fantaisie et de franche allégresse.

Purgée de la pharaonique mise en scène originelle, la production de l’Opéra de Malmö, portée par la lumineuse Michelle Bradley, met davantage l’accent sur les enjeux du pouvoir et le drame intimiste.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

L’Italienne à Alger qui clôt la saison de l’Opéra national de Lorraine reprend une mise en scène enjouée et déjantée de David Hermann montée en 2012 en ces lieux. Servi par une direction musicale brillante, le plateau vocal se révèle aussi un formidable plateau de comédiens.

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

L’œuvre verdienne, mise en scène par Waut Koeken, revient aux origines de l’argument, en Suède. La direction vigoureuse de Rani Calderon et le plateau vocal servent brillamment la partition et le livret, dans un décor de théâtre qui fait la part belle à la mise en abyme.