La première journée des Rencontres Musicales de Vézelay s’achève sur l’oratorio Esther de Haendel, avec Rachel Redmond dans le rôle-titre, le Jeune Chœur de Paris et son chef Richard Wilberforce, et l’Ensemble Le Stagioni dirigé par Paolo Zanzu.

Le Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en-Provence ouvre son édition 2022 avec une proposition hors-les-murs, dans l’enceinte du Stadium de Vitrolles, bloc de béton noir à l’abandon devenu installation artistique pour la 2ème Symphonie de Mahler grâce à la vision du metteur en scène Romeo Castellucci :

François Delagoutte nous présente La Cité de la Voix Bourgogne Franche-Comté qu'il dirige depuis 2018 : ses missions et ses actions à travers le territoire et toute l'année, avec pour point d'orgue les Rencontres Musicales de Vézelay fin août dont il détaille l'édition 2022

Lucio Silla est repris à La Seine Musicale dans le cadre du Festival Mozart-Maximum, sous la direction de Laurence Equilbey et dans la mise en espace de Rita Cosentino :

Le Chœur de l'Orchestre de Paris annonce la nomination d'un "binôme" à sa direction dès le 1er janvier 2022 : Marc Korovitch en chef principal et Ingrid Roose en cheffe déléguée succéderont à Lionel Sow

Le public peut enfin retrouver les lieux de culture vivante à partir de ce 19 mai et les théâtres ont annoncé leur programme de reprise jusqu’à la fin de cette saison 2020/2021. Panorama des programmations lyriques dans toute l'Île-de-France (et la France), opéra par opéra :

Comme (presque) tous les autres, le Festival de Beaune a été annulé l'été dernier mais espérons-le comme (presque ?) tous les autres, il revient avec une riche programmation :

L’Ensemble Le Balcon poursuit son interprétation des sept opus du cycle de la Lumière de Stockhausen (qui s’étendra jusqu’en 2024) et présente cette fois un passionnant Dienstag aus Licht à la Philharmonie.

Au cœur de sa saison placée sous le signe de “l’agitation lyrique”, l’Opéra de Limoges programme une production de l’Enfant et les Sortilèges (Ravel) qui est de nouveau l’occasion de s’adresser à un public de jeunes spectateurs, en usant pour l’occasion de moyens très modernes.

Raphaël Pichon dirige "Un requiem allemand" (Ein deutsches Requiem) de Brahms à La Seine Musicale, porté avec recueillement enthousiaste par Edwin Fardini (baryton), Jeanine de Bique (soprano), le Jeune Orchestre de l'Abbaye, le Jeune Chœur de Paris et La Maîtrise de Notre-Dame de Paris :

L'Opéra de Limoges désormais "Scène conventionnée d’intérêt national" annonce une saison mixée :

La dixième édition de ce Festival dédié à l'Entente Cordiale s'ouvre au Château d'Hardelot (Pas-de-Calais) avec Didon et Énée de Purcell, porté par de jeunes voix franco-britanniques. Lieu unique, le théâtre néo-élisabéthain ouvre sa fosse pour la première fois :

Loin du répertoire "classique", l’Opéra Comique a l'idée lumineuse de programmer un opéra de Karlheinz Stockhausen, Donnerstag aus Licht, un des opus du cycle inachevé « Licht : die sienne Tage der Woche » (Lumière : les sept jours de la semaine), dans une mise en scène de Benjamin Lazar avec les artistes du collectif Le Balcon et la direction musicale de Maxime Pascal :

Aux côtés de l’Ensemble Diderot dirigé par Johannes Pramsohler, l’Arcal revisite avec des parti-pris osés cette œuvre que l’on retient volontiers comme le premier opéra anglais. Le Jeune Chœur de Paris s’illustre par une interprétation vive et nuancée dont la fougue pourrait faire écho à la création par les jeunes pensionnaires de la Boarding School de Chelsea en 1688/89.

Revivez les moments forts de la saison 2017/2018 en Île-de-France à travers notre récapitulatif :

Le Théâtre des Champs-Élysées livre une version concert sensible d’un Pelléas et Mélisande juvénile, dirigé par Benjamin Levy, avec notamment Sabine Devieilhe et Guillaume Andrieux.

Les spectateurs de l’Opéra de Massy assistent impuissants au drame de Didon. Portée par une mise en scène intériorisée, subtile et poétique, un jeu lumineux d’une qualité rare, une scénographie intelligente, la soprano Chantal Santon-Jeffery incarne à la perfection la Reine de Carthage.

Louise Moaty signe une mise en scène très inventive du chef-d’œuvre de Janáček, avec à ses côtés, une troupe qui mêle jeunes chanteurs et artistes expérimentés, et l’ensemble TM+ dirigé par Laurent Cuniot, adepte des spectacles inattendus. Les seize musiciens de talent, serrés dans la petite fosse du théâtre à l’italienne récemment restauré, jouent une adaptation de la partition d’orchestre, qui ne diminue en rien les coloris de la formidable palette du compositeur tchèque.

Lucio Silla de Mozart investissait ce lundi 2 mai l’Opéra royal de Versailles, dix jours après un passage par la Philharmonie. Bien mise en valeur par une mise en espace soignée, la distribution réunie pour l’occasion sous la direction de Laurence Equilbey a livré une performance aboutie.