Jorge Telerman, Directeur Général du Teatro Colón, annonce enfin une saison lyrique 2024 qui questionne le(s) pouvoir(s), sur fond de crise économique majeure et de bouleversements politiques profonds en Argentine :

Production du Teatro Colón décentralisée au Centro Cultural 25 de Mayo de Buenos Aires, l’opéra bouffe de Donizetti fait mouche auprès d’un public enthousiaste et curieux qui s’esclaffe des facéties et pitreries des personnages en présence :

Le 700e anniversaire de la mort de Dante est commémoré au Teatro Colón de Buenos Aires avec "Laborintus II" de Luciano Berio, apogée d’une soirée dédiée à la musique contemporaine.

La sage maison lyrique de Buenos Aires surprend en programmant l’oratorio Theodora de Haendel dans une version inattendue : l’intrigue est entrecoupée par les écrits d’une théologienne argentine superposant le propos du livret à un débat sur le féminisme et les diversités sexuelles.

C’est un florilège surprenant et enchanteur que livre le Teatro Colón autour de Monteverdi : ses œuvres sont assemblées pour former un spectacle unique et cohérent, servi par une mise en scène audacieuse tandis qu'une orchestration délicate, incluant des répliques d’instruments d’époque, ravit un public nombreux et curieux.

Six opéras, quatre ballets, 14 concerts pour le 75e anniversaire de la Orquesta Filarmónica de Buenos Aires, un festival Beethoven aux côtés de Martha Argerich fêtant ses 80 printemps, sept récitals d’interprètes internationaux, sept concerts de l’orchestre permanent, trois spectacles du chœur permanent, entre autres projets : lever de rideau !

La célèbre institution argentine, transformée en centre de dépistage Covid, sortira du sommeil lyrique dans lequel elle a été plongée grâce aux bons soins du Dr. Monteverdi. Ôlyrix vous dévoile en exclusivité le projet musical du Colón en gestation pour le mois d’avril prochain, alors que le théâtre annonce officiellement dès le mois de mars la commémoration du centenaire de la naissance d’Astor Piazzolla.

La présentation de la programmation de l’année 2020 du Teatro Colón à la presse et aux professionnels est marquée par la reprise de classiques du répertoire, dont Wagner, ainsi que par la place accordée à la création contemporaine.

La première américaine du Bal, opéra du compositeur franco-argentin Oscar Strasnoy, présente une version semi-scénique agrémentée d’images fixes (des dessins d’Hermenegildo Sábat) et mobiles (une parodie du making of du spectacle) qui offre ainsi une mise en espace dynamique, mouvante et originale.

Le public du Colón rit de bon cœur du personnage de Don Pasquale tout en réservant un accueil mitigé à la mise en scène minimaliste et à la scénographie épurée alors que c’est bien ces éléments qui offrent un retour aux fondamentaux comiques de cet opéra bouffe de Donizetti.

Un Re in Ascolto (Un Roi à l'écoute), créé par Luciano Berio à Salzbourg en 1984 d'après un texte d'Italo Calvino est représenté pour la première fois sur le continent américain, dans une production du Teatro Argentino de La Plata.

Le baryton Victor Torres et le pianiste (Directeur artistique de l'événement) Alphonse Cemin offrent un récital original et sombre pour le quatrième Lundi musical de la saison en cours.

El Prometeo du compositeur italien Antonio Draghi est représenté pour la première fois depuis le 22 décembre 1669, sortant de l'ombre et complété (acte III) par le talentueux Leonardo Garcia Alarcòn pour l'Opéra de Dijon, avec dans les rôles principaux l'excellent ténor Fabio Trümpy et la merveilleuse mezzo-soprano Giuseppina Bridelli :

Dans le cadre fastueux de l’Opéra Royal de Versailles, l’Orchestre Pygmalion, associé à une distribution de premier ordre, ressuscite la splendeur du premier grand opéra donné à la cour de France. En cette année du 450ème anniversaire de Monteverdi où se multiplient les productions de son "Orfeo", l’œuvre de Rossi présente une autre lecture du mythe, dans un style qui présage déjà des développements ultérieurs du genre opéra.