L'Opéra de Paris reprend Le Vaisseau fantôme de Wagner dans la mise en scène de Willy Decker (jouant sur le fantomatique, le symbolique et l'absent), 21 ans après sa première in loco et 11 ans après sa précédente reprise :

L’Opéra Garnier se fait l’écrin des tourments et drames de La Clemenza di Tito (Mozart), portés par la finesse musicale des chanteurs et une mise en scène épurée, marquant également les débuts de Ching-Lien Wu comme nouvelle cheffe des Chœurs :

Peter Konwitschny mêle la scène et le monde réel, le passé et le présent dans sa production controversée de Don Carlos. Jonas Kaufmann (Don Carlos) et Malin Byström (Élisabeth de Valois) forment un couple étoilé, soutenu d'une force égale par Igor Golovatenko (Rodrigue), Eve-Maud Hubeaux (Eboli) et Michele Pertusi (Philippe II). Compte-Rendu de la retransmission offerte en streaming :

Mise en scène emblématique de la modernité à l’Opéra, le Don Carlos de Peter Konwitschny ne soulève guère que quelques légères protestations pour cette reprise hambourgeoise : le spectacle, fort et dérangeant, est accueilli triomphalement, de même que l’ensemble des musiciens et chanteurs.

En cette fin d’année, revivez les moments forts de la saison 2017/2018 de l’Opéra de Paris à travers nos comptes-rendus exclusifs :

Dans une belle et ductile mise en scène néo-classique avec un remarquable investissement de la fosse et du plateau, La Clémence de Titus (ultime opéra de Mozart, créé durant le même mois de septembre 1791 que son ultime Singspiel, La Flûte enchantée) impressionne l'Opéra de Gand (une des deux salles de l'Opéra flamand avec Anvers où se rendra cette production).

Le Palais Garnier accueillait ce jeudi la seconde distribution de la sombre Clémence de Titus mise en scène par Willy Decker. L’occasion d’y observer de nouvelles voix, et pas des moindres !

La Clémence de Titus composée par Mozart est portée à Paris par un plateau féminin impérial, dans une mise en scène toujours aussi expressive :