Premier ouvrage de Verdi puisant à la source shakespearienne, Macbeth, sur un livret de Francesco Maria Piave, vient conclure la saison 2017/2018 de l’Opéra Royal de Liège Wallonie.

Verdi (par trois fois), Cimarosa, Puccini, Rossini, Donizetti, Bellini, tout sera italien à l'Opéra de Liège, même l'opéra de Mozart... Tout ? Enfin presque, le compositeur gaulois Gounod fera figure d'exception, mais pour un Faust mis en scène par un italien et coproduit par Turin :

Soucieux d'offrir une expérience des plus exceptionnelles avec sa nouvelle Carmen, il semblerait que l’Opéra Royal de Wallonie-Liège se soit efforcé, présence du Roi oblige, de concentrer le génie créatif de tous les corps de métiers issus du monde du spectacle :

Neuf grands spectacles d'opéra, huit nouvelles productions, dont sept fabriquées dans les ateliers de Liège : le compte à rebours est lancé pour une saison 2017/2018 avec une rareté et des chefs-d'œuvre du bel canto.

Cet Orphée aux enfers est aussi bien joué que chanté. Chacun des artistes est excellent, la mise en scène est admirable d'esprit et de trouvailles et l'orchestre remarquable rend toutes les merveilles de cette partition.

Dans une mise en scène classique de Stefano Mazzonis di Pralafera pour l'Opéra royal de Wallonie, Leo Nucci incarne à la perfection l’un de ses rôles fétiches : Nabucco de Verdi.