Calixto Bieito envisage un futur sombre sous la domination de la technologie dans « Von der Liebe Tod » (De l’amour, la mort), mise en scène d'une cantate et d'un cycle de Lieder (Das klagende Lied et Kindertotenlieder) de Mahler et commémorant ce compositeur, le tout porté par la soprano Vera-Lotte Boecker, la mezzo Monika Bohinec, le ténor Daniel Jenz et le baryton Florian Boesch, avec Lorenzo Viotti à la baguette.

Avec sa thématique viennoise repoussée à cette année et sa célébration des 250 ans de la naissance de Beethoven, le Gstaad Menuhin Festival fait comme tous les étés l’événement dans les Alpes bernoises et bien au-delà. Son programme prestigieux culmine notamment en un Fidelio où Jonas Kaufmann, adulé en ces terres alémaniques comme à travers le monde, partage la vedette.

L'incontournable Guide Ôlyrix estival recense les plus grands Festivals de musique classique et lyrique à travers l'Europe (par ordre chronologique) : de quoi célébrer la reprise culturelle cet été, où que vous viviez ou partiez en vacances

Inaugurée sur cette même scène de l’Opéra Bastille en 2018, cette production signée Richard Jones du Parsifal de Richard Wagner marque les débuts du ténor Simon O’Neill à l’Opéra national de Paris​

La mise en scène signée William Kentridge (et co-signée Luc De Wit) du Wozzeck d'Alban Berg fait résonner terriblement à l'Opéra de Paris l'actualité guerrière qui se répète :

La nouvelle production onirique et psychologique du Wozzeck d'Alban Berg au Théâtre du Capitole de Toulouse, signée Michel Fau, est marquée par plusieurs prises de rôle, dont notamment celles de Stéphane Degout et de Sophie Koch.

Le Théâtre du Capitole à Toulouse annonce sa saison 2021/2022 mettant en scène "la beauté et la noirceur du monde, la joie de vivre, la folie humaine et le miracle de l’amour, la méchanceté et la compassion, le rire salvateur et les larmes libératrices" :

Pour sa première programmation en tant que Directeur de l'Opéra de Paris, Alexander Neef renverse les habitudes et propose au public une nouvelle voie et de nouvelles voix :

Le baryton-basse Florian Boesch, accompagné au piano par Justus Zeyen, présente une sélection de Lieder composés par Schubert et Hugo Wolf dans une ambiance de méditation, célébrant la pérennité de la vie.

L'Opéra de Dresde a annulé le reste de sa saison 19/20 comme la plupart des théâtres, mais il annonce une prochaine saison riche comme à son habitude avec 22 reprises, 7 nouvelles productions et une tétralogie :

L'Opéra de San Francisco se rallumera pour la saison 2020/2021 (espérons-le, et plus tôt même) avec de grands classiques et deux opus modernes, unis par les enjeux sociaux :

Le Festival & Académie fondés par le légendaire violoniste Yehudi Menuhin dès son installation à Gstaad (Suisse) en 1957 était dédié à Paris l'été dernier. L'été prochain (du 17 juillet au 6 septembre 2020), il invite notamment Jonas Kaufmann, René Jacobs, Christophe Rousset, Philippe Jaroussky, Elsa Dreisig, Renaud Capuçon ou Sir Antonio Pappano pour un programme Vienne :

La Tétralogie wagnérienne s’achève au Staatsoper Berlin avec Le Crépuscule des dieux. À l’interprétation aux multiples facettes de Daniel Barenboim s’ajoutent les prestations révélatrices d’un plateau empli de merveilles, où trônent Andreas Schager et Iréne Theorin.

Le Crépuscule des Dieux est déjà préfiguré dans Siegfried, troisième partie de la Tétralogie au Staatsoper Berlin dirigée par Daniel Barenboim. Andreas Schager casse la maison des Dieux en maîtrisant tous les risques vocaux, aux côtés de Stephan Rügamer, entre Mimique et Logique.

À l'Opéra d'État de Berlin, Michael Volle, Iréne Theorin, Anja Kampe et Simon O’Neill composent la distribution exceptionnelle dirigée par Daniel Barenboim. Une Walkyrie où il n’est jamais trop tard pour changer le cours des événements.

L’Anneau du Nibelung, dans la mise en scène conçue par Guy Cassiers pour le Staatsoper Berlin et La Scala de Milan, se présente pour la première fois dans la maison ”unter den Linden”. Daniel Barenboim réunit ses chanteurs fétiches, tous habitués du répertoire wagnérien. Une version spontanée et fluide qui ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.

S'ouvrant sur Gergiev et le Mariinsky pour Iolanta et Parsifal, le Bolshoï pour Mazeppa et Ivan le Terrible et se refermant par un récital Kaufmann : découvrez le détail lyrique de la toujours foisonnante Philharmonie de Paris pour la saison 2019/2020.

En plein cœur du Gstaad Menuhin Festival, un programme Wagner est à l’affiche d’un concert de gala où Jonas Kaufmann attire toute la lumière. Le ténor allemand fait de nouveau la brillante et totale démonstration qu’il est un chanteur wagnérien hors pair.

Chaque année à l'été, les meilleurs Festivals s'égrènent dans les plus somptueux paysages de France et d'Europe. Pour vous y repérer, nous vous avons préparé une sélection (classée par ordre chronologique).

Pour conclure le week-end Dusapin, la Grande salle Pierre Boulez à la Philharmonie de Paris propose un programme symphonique Morning in Long Island (premier concert pour grand orchestre de Pascal Dusapin) suivi par l’unique opéra de Béla Bartók, Le Château de Barbe-Bleue :