Le Royal Opera House de Londres se lance à nouveau dans la Tétralogie Wagnérienne, deux décennies après sa précédente production. L'occasion pour Barrie Kosky de reprendre complètement sa vision de ce Ring, dirigé par Sir Antonio Pappano pour sa dernière saison en tant que Directeur musical de la maison.

L’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz présente pour sa première fois Rusalka, petite sirène lyrique de Dvořák (en co-production avec Reims et Massy). Kaspar Zehnder conduit les voix de Yana Kleyn, In-Sung Sim et Milen Bozhkov​ dans les rôles principaux :

Truffée de références à la pop culture et emmenée par Constantin Trinks s’attachant à mettre en valeur les détails de la partition, la mise en scène d’Anna Bernreitner fait le choix de traiter le rite initiatique sous l’angle de la quête vidéoludique. Le public est conquis.

​Après la très traditionnelle et exotique Madame Butterfly présentée en ouverture de sa saison de retransmissions d'opéras en direct, le Royal Opera House tranche net en proposant une nouvelle production d'Aïda​ de Verdi dans une mise en scène de Robert Carsen, bien loin de l’univers exotique bigarré qu’évoque souvent le nom de l'œuvre :

Thaïs de Massenet n’avait été mise en scène à La Scala qu’en italien en 1942, l’opus y fait donc ses débuts dans sa langue originelle, dans une nouvelle production signée Olivier Py, incarnée par Marina Rebeka, sous la direction de Lorenzo Viotti :

Le Melodramma tragico de Giuseppe Verdi, "Il Corsaro" créé en 1848 est présenté en version de concert et pour la première fois à l'Opéra de Monte-Carlo, l’une des rares scènes au monde à donner sur la mer :

Alors que le Chili subit encore de plein fouet la crise liée au Covid-19, la principale institution lyrique du pays mène sa réorganisation pour éviter les risques sanitaires et propose tout de même pour 2021 une saison complète et ambitieuse, où les femmes tiennent un rôle central.

La mise en scène océanique de Jean-Louis Grinda trouve un orchestre et quelques chanteurs à sa mesure :

Au théâtre gallo-romain de Sanxay, Elena Guseva montre une interprétation remarquée du rôle-titre aux côtés d’une distribution vocale homogène dans une mise en scène classique de Jean-Christophe Mast.

Les cinémas UGC et Viva l’Opéra proposent à la retransmission l’avant-dernier chef-d’œuvre de Verdi capté au Royal Opera House de Londres en 2017, Otello avec la prise du rôle-titre par Jonas Kaufmann et la Desdémone de Maria Agresta.

Pour sa Première à l’Opéra de Monte-Carlo et dans une date unique en version de concert, le mélodrame tragico-bucolique de Verdi "Luisa Miller" est porté par le duo Alagna-Kurzak qui s'étreint et s'éreinte entre deux figures de pères aux lois et voix d’airain : Vitalij Kowaljow et Artur Rucìnski.

Ôlyrix vous propose une sélection des productions marquantes de la saison 2017/2018 en régions parmi les 750 comptes-rendus rédigés cette année par l'équipe de rédaction :

Dans une mise en scène ténébreuse et métaphorique, les crimes secrets du couple maudit se révèlent dans des immenses et multiples miroirs composant le décor, comme si leurs actes avaient brisé le miroir du monde. En revanche, les prestations vocales et musicales sont lumineuses et férocement extériorisées.

L'Opéra de Monte-Carlo propose une nouvelle fois un programme lyrique riche en grands noms venus du monde entier, faisant littéralement se rencontrer des artistes et des traditions de l'autre bout du monde :

La XXIIIᵉ édition des Jeux olympiques d'hiver se déroule à Pyeongchang en Corée du Sud, du 9 au 25 février 2018. L'occasion de mettre en avant la belle école musicale et lyrique au pays du matin calme :

Ces Puritains de Vincenzo Bellini, présentés en version concertante à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo, soulèvent d’enthousiasme un public définitivement conquis par un quatuor de chanteurs au firmament de leur art.

Sous la direction musicale énergique de Julia Jones, La Flûte enchantée mise en scène par David McVicar regorge de détails scéniques minutieux. L’esthétique de la mise en scène, ponctuée de touches orientalisantes, sert parfaitement le brillant plateau vocal : la coordination est le maître-mot de cette production.