L’Opéra national de Paris annonce sa saison 2024/2025 avec une alternance de rires et de larmes :

Le drame lyrique Shakespearien de Verdi est présenté en version de concert unique au Grand Théâtre de Provence, avec les phalanges musicales du Teatro di San Carlo de Naples, sous la direction de Michele Mariotti. Jonas Kaufmann est remplacé par Arsen Soghomonyan, aux côtés de Maria Agresta, Ludovic Tézier, Giovanni Sala, Enkelejda Shkoza, Carlo Bosi :

Le Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence célèbre ses 75 ans avec cette nouvelle édition du 4 au 24 juillet 2023 qui remonte littéralement à ses origines et plonge jusque dans une création mondiale très attendue :

Le Festival Verdi de Parme reprend la production du Trouvère signée Elisabetta Courir créée en 2016, cette fois déplacée au Théâtre Girolamo Magnani de Fidenza, avec Anna Pirozzi à la tête d'un plateau italianisant :

Le Théâtre de la Vienne ouvre sa saison avec une nouvelle production de Zazà (1900), opéra composé et écrit par Ruggero Leoncavallo (connu pour Pagliacci). L’histoire d'une vedette française de music-hall devenue amante d'un homme marié, mise en scène par Christof Loy et dirigée par Stefan Soltész. Svetlana Aksenova (Zazà), Nikolai Schukoff (Milio) et Christopher Maltman (Cascart) enlèvent la soirée.

La prochaine saison artistique dans la capitale des Gaules sera la dernière du Directeur de l'Opéra Serge Dorny (qui part pour Munich et sera remplacé par Richard Brunel) et la première de la Directrice du ballet Julie Guibert (après la condamnation et le licenciement de Yorgos Loukos) :

Quelques semaines après les Chorégies d’Orange, l’Opéra de Lyon présente sa version du Guillaume Tell de Rossini, signée Tobias Kratzer et servie avec des forces musicales saluées par le public.

Le Royal Opera House Covent Garden de Londres reprend la production signée Laurent Pelly de l'opéra-comique de Donizetti, avec Sabine Devieilhe et Javier Camarena :

L'Opéra national de Lyon annonce sa saison 2019/2020 (l'avant-dernière in loco du directeur Serge Dorny) avec des opus populaires, des œuvres rares voire rarissimes, une création mondiale et une française, ainsi qu'un Festival en rouge et noir :

Les forces de l’Opéra national de Lyon, dirigées par Daniele Rustioni, présentent au public du Théâtre des Champs-Élysées leur lecture du Nabucco de Verdi. Une soirée remportant un énorme succès, grâce à une direction flamboyante et un plateau remarquablement équilibré.

À la tête de l’Orchestre et du Chœur de l’Opéra de Lyon, le jeune et fougueux chef Daniele Rustioni emporte l’enthousiasme avec le Nabucco de Verdi, aidé d’une excellente distribution vocale dominée par la soprano Anna Pirozzi, en version concert à l'Auditorium :

Purgée de la pharaonique mise en scène originelle, la production de l’Opéra de Malmö, portée par la lumineuse Michelle Bradley, met davantage l’accent sur les enjeux du pouvoir et le drame intimiste.

​Pour la saison menant à un centenaire (et la dernière pour la direction de Laurent Spielmann), l'Opéra de Nancy propose un programme encadré par deux immenses classiques, avec des (re)créations :

L'Opéra de Lyon annonce sa saison 2018/2019, avec de nombreuses œuvres données pour la première fois dans la Cité des canuts, voire en création ou recréation française :

L’opéra se donne comme un flash back d’un western à la fois spaghetti et crépusculaire, avec ses conspirateurs en cache-poussière, dont Verdi sort finalement vainqueur. La distribution des rôles de l’œuvre, particulièrement subtile, favorise, notamment en nombre, les rôles masculins, mais associe trois voix de femmes remarquablement typées.