L'Opéra d'État de Bavière (Bayerische Staatsoper) à Munich place sa nouvelle saison sous les signes intemporels et très actuels de l'amour et de la guerre. Les nouvelles productions traversent l'histoire de l'opéra en passant par de grands classiques le tout notamment marqué par Guerre et Paix de Prokofiev, la confrontation de Didon et Énée (Purcell) avec Erwartung (Schönberg), l'Hamlet de Brett Dean, ainsi que deux œuvres du compositeur japonais contemporain Toshio Hosokawa.

L'Opéra d'État de Vienne propose six nouvelles productions d'œuvres très variées pour la saison 2022/23, à commencer par du Mahler avant des opéras de Wagner, Strauss, Mozart, Monteverdi et Poulenc tandis que les reprises restent modernes ou demeurent classiques (à noter également pour le jeune public, deux reprises et une nouvelle production "Outreach").

La Flûte enchantée de Mozart, reprise dans la production de David McVicar, poursuit la réouverture du Royal Opera House de Londres dans la foulée du nouveau Rigoletto d'Oliver Mears en début de semaine :

La nouvelle saison 2021/2022 de l'Opéra d'État de Vienne s'ouvre et se conclut par Rossini, avec Mozart en point central, dans un calendrier riche en Wagner, Verdi et chefs d'œuvre du XXe siècle avec des distributions étoilées invitant entre autres Cecilia Bartoli, Pretty Yende, Anja Kampe, Nina Stemme, Ludovic Tézier, Ain Anger, Sir Bryn Terfel, Jonas Kaufmann et Anna Netrebko (faisant leurs débuts en Peter Grimes et Abigaille) :

Le Festival George Enescu, évènement culturel international organisé par la Roumanie annonce un programme record du 28 août au 26 septembre 2021 avec 92 concerts et 4700 artistes roumains et internationaux :

L'Opéra de Paris enregistre à Radio France "Siegfried", troisième épisode de la Tétralogie Wagnérienne, après avoir capté les trois autres volets à Bastille, pour une retransmission dans l'ordre durant les fêtes. Compte-Rendu :

Le Ring de Wagner, fin et suite : l'Opéra national de Paris poursuit sa Tétralogie à huis clos (mais nous y sommes pour vous en rendre compte). Les épisodes enregistrés dans le désordre mais en bon ordre de marche musicale et pour une retransmission chronologique durant les fêtes font de ce Crépuscule final un nouveau point d'orgue et de départ :

L’Opéra de Paris poursuit son cycle du Ring de Wagner par un pas un arrière : après La Walkyrie, c’est au tour de l’Or du Rhin de faire l’objet d’une captation, devant une salle vide, donc, pour une retransmission ultérieure.

La nouvelle production de la Tétralogie (cycle de quatre opéras composés par Richard Wagner) semblait maudite à l'Opéra de Paris mais finalement, après avoir été victime du confinement et du couvre-feu, la version concert est programmée en direct à la radio dans son format festival :

La saison prochaine sera la première pour les trois nouveaux directeurs maisons : Bogdan Roščić (succédant à Dominique Meyer parti à La Scala) à la direction générale, Philippe Jordan pour le bâton musical et Martin Schläpfer au ballet. 10 premières de 10 opus "essentiels" sont annoncées (mais discutables), avec des remises en scène de grandes productions classiques et comme d'habitude des dizaines de reprises et de grands noms (indiscutables) :

C'était le grand projet de ces deux saisons à l'Opéra de Paris, il était menacé par la grève, mais c'est désormais le Coronavirus qui pourrait lui porter un coup fatal : le Ring de Wagner dans une nouvelle mise en scène de Calixto Bieito.

La Tétralogie wagnérienne s’achève au Staatsoper Berlin avec Le Crépuscule des dieux. À l’interprétation aux multiples facettes de Daniel Barenboim s’ajoutent les prestations révélatrices d’un plateau empli de merveilles, où trônent Andreas Schager et Iréne Theorin.

Le Crépuscule des Dieux est déjà préfiguré dans Siegfried, troisième partie de la Tétralogie au Staatsoper Berlin dirigée par Daniel Barenboim. Andreas Schager casse la maison des Dieux en maîtrisant tous les risques vocaux, aux côtés de Stephan Rügamer, entre Mimique et Logique.

L’Anneau du Nibelung, dans la mise en scène conçue par Guy Cassiers pour le Staatsoper Berlin et La Scala de Milan, se présente pour la première fois dans la maison ”unter den Linden”. Daniel Barenboim réunit ses chanteurs fétiches, tous habitués du répertoire wagnérien. Une version spontanée et fluide qui ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.

20 opus dont 15 du XIXe siècle (ou à quelques années près) : 11 opéras en italien, quatre français, deux russes, le Ring et Lear de Reimann côté allemand. Seulement quatre nouvelles productions (outre le Ring) aucune création mais la reprise d'une création maison, tel est le programme pour l'avant-dernière saison in loco de Philippe Jordan et Stéphane Lissner :

Festival Verdi, Britten, Cenerentola, création et modernité, Mozart, brefs hors-les-murs et deux récitals : tel est le programme de l'Opéra de Lyon pour sa saison 2017/2018.